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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 11:24




Mercredi dernier, un article du Canard enchaîné évoquant des pratiques « anticoncurencielles » de la centrale d’achat Leclerc et sa condamnation par la Cour d’appel de Versailles.

 

Delon l’hebdomadaire satirique, plus d’un lecteur n’a pu acheter le Canard dans son habituelle grande surface…Un responsable de l’espace culturel Leclerc à expliqué à un lecteur l’absence du journal parce que le paquer est arrivé mouillé…(ben voyons !)

Dans le centre Leclerc appartenant à la soeur de Michel Edouard Leclerc, la réponse était que le journal n’était pas paru…(re ben voyons)

Coïncidences ?

 

La réponse du Canard ce mercredi  "comme quoi Michel Edouard Leclerc et les siens sont des adeptes de la liberté des prix mais pas des acheteur de journaux."

 

Il est a noter que Leclerc est coutumier du fait, Marianne est régulièrement « absent » des rayons des espaces culturels Leclerc.

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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 10:07





La mondialisation économique concerne l’ensemble des échanges économiques devenus mondiaux :


En quoi cela vous concerne-t-il et combien cela vous a-t-il coûté ?


 

Les avantages pour les industriels :

Ils sont nombreux. En premier lieu, la délocalisation des fabricants occidentaux vers les pays dit en voie de développement, ce phénomène somme toute assez récent, a provoqué la suppression de millions d’emplois en occident. La raison principale est le coût du travail ;
entre un pays où le SMIC est à 1200€ (pour 35 heures) plus autant de charge, et un autre ou le salaire est de 30€ pour 80 heures de travail et 1 semaine de congé par an.

 Pays où, si il se crée un syndicat, il est rapidement muselé, des fois de façon plutôt brutale.
Les conditions de travail sont parfois déplorables, les enfants sont souvent utiles, les harcèlements moraux, physiques, sexuels fréquents.

Cela permet aussi à ces industriels venus du Nord de se positionner sur les marchés locaux comme produits haut de gamme.

Super ! me direz vous ;
"Si ils fabriquent moins cher, on va payer moins cher". Que nenni ! Avez vous vu le prix de vos chaussures de sport préférées que vous avez payé 100€ baisser d’ 1 %ces dernières années.
 Depuis 3 ans l’Euro à gagné près de 40% en valeur sur le Dollar. Dans ces pays tout se paie en Dollar, les avez vous vu pour autant baisser ne serait ce que de 10%. Elles auraient même plutôt augmenté.

"Mais alors, où va cet argent, me direz vous ?" Une paire de ces chaussures aurait coûté moins de 2€ à la fabrication (
Source Christian Jacquiau).

* Il y a d’abord les actionnaires, qui dit gros bénéfices, dit gros dividendes.
* Il y a les salaires des occidentaux dont le rôle est de penser le produit, le promouvoir, le gérer, le protéger et vous le vendre. (celui du PDG représente souvent le salaire de 6000 de ses employés du Sud, parfois beaucoup plus). 

Il y a le transport et parfois des taxes, mais c’est dérisoire.
En principe les pays choisis sont là ou elles sont les plus basses.

* Il y a la pub, le markéting. Ce qui doit être un des principaux poste de dépense (que vous payez). Les spots publicitaire pour vous convaincre que vous courrez plus vite ou taperez mieux dans la balle avec ces chaussures. Tous les sportifs de haut niveau qui comptent parmi les grandes fortunes arborent tel ou tel logo.
Croyez vous qu’ils le font pour la qualité du produit ?
 De plus il y a de fortes chances pour que celles qu’ils portent n’aient pas été fabriquées en Asie, mais sur mesure dans un des labos de la marque.

Il m’a été dit plusieurs fois par des responsables markéting ou de publicité
"Il faut arrêter de prendre les gens pour des imbéciles, mais n’oublions pas qu’ils le sont"


Enfin tout cela il faut bien que quelqu’un le paie. C’est à dire vous !
* Ensuite il y la marge des revendeurs, distributeurs mais nous en parlerons plus tard.
* Et pour finir la TVA.


Les avantages pour les distributeurs :

Là aussi la mondialisation a frappé.
Si on prend la France pour exemple, 5 groupes se partagent un marché auparavant occupé par des millions de petits commerçants. Le principe était "comme on achète des grosses quantités, on peut vendre moins cher".
 Et c’était vrai, cela a fonctionné jusqu’à la quasi extinction de ceux qui vivaient du petit commerce.
Ensuite ils se sont dévoré entre eux toujours par l’appel des" prix les plus bas" ou du "moins cher que moins cher".

Je travaillais pour une grosse société agroalimentaire à cette époque.
 Une grande marque de légumes. C’est vrai que pour être moins cher que son concurrent et vous faire venir dans leur magasin, tous les moyens étaient bons.
 Bien souvent toutes les marges arrières que nous donnions (budgets de référencement, mises en avant, participations publicitaires, participations prospectus, ristournes de fin d’année, ...un arsenal sans limite) étaient remis dans le prix de vente pour que les consommateurs aillent chez eux et non pas chez le concurrent (produit d’appel).
Il arrivait souvent que grâce à cette technique, pour exemple, un lot de 2 boites de haricots verts étaient vendu pour le prix d’une seule.
Tout bon ! pour vous consommateurs !

jusqu’en 1993 et alors qu’ils n’étaient plus qu’une dizaine en course.
Une loi probablement souhaitée par certains grands distributeurs (loi Galland) à été votée.
Pour résumer, car elle est très longue, elle dit que sous peine de grosses sanctions économiques, il est interdit de vendre en dessous du prix de vente c’est à dire, le tarif de l’industriel.
"Et les marges arrières me direz-vous ?" Là, pas de changement, les marges arrières deviennent les marges des enseignes.
 Voila notre grande distribution française condamnée à faire de la marge sous peine de sanctions de l’état, et ce au grand soulagement de certains d’entre eux.
 J’ai connu certains industriels chez qui elles pouvaient être de plus de 70%.
(NDLR: moi à + de 75%...)

Certains ont bien mis en place (ou vous ont vendu des cartes de fidélités) vous permettant d’économiser un peu, mais toujours des systèmes compliqués et contraignant qui nécessitent d’y passer du temps.
Je passe aussi sur le phénomène Euro qui a permis d’en rajouter un peu.

Là aussi me direz vous "Mais où est passé cet argent ?".

J’ai l’honneur de vous annoncer que vous avez participé au développement mondial de la grande distribution française sans recevoir aucune action en contre partie.

Ça a commencé par le rachat des concurrents plus faibles en France et en Europe, puis la diversification vers d’autres enseignes de sport, de restauration, de jardinerie, de vêtements...
Puis l’implantation dans les pays dit en voie de développement, Chine, Thaïlande, Vietnam, Inde, ...
Dans ces pays la grande distribution est quelque chose de nouveau, ils représentent d’une part un énorme potentiel de consommateurs, mais présente aussi l’avantage que dans ces pays ils peuvent acheter directement tous les produits qui y sont fabriqués et qui sont susceptibles de vous être vendus dans d’autres magasins du groupe du monde entier avec de meilleures marges et sans intermédiaires, ne vous inquiétez pas vous n’en profiterez pas.

Il y a encore beaucoup d’autres pays à conquérir. la boucle est bouclée !

Le gouvernement actuel à bien essayé d’assouplir cette loi qui a miné votre pouvoir d’achat (sans aucune coercition contrairement à la loi Galland), mais peut-être un peu tard. On prend plus vite goût à l’opulence qu’à la restriction.
 De ce fait les distributeurs rechignent à remettre ces marges arrières dans votre porte-feuille et préfèrent continuer leur conquêtes dans les pays en voie de développement.

Carrefour, mais avec un peu de retard sur "Casino" va ouvrir ses premiers hypermarchés au Vietnam en 2009.

Ma trés grosse entreprise ne connait pas la crise...

Au nom de toutes ces personnes qui vont rempoter les rayons à 4 heures du matin en CDD au SMIC.
Au nom des agriculteurs qui vendent leurs produits moins chers que ce que ça leur a couté pour les produire.
Au nom des personnes exploitées au nom de la compétitivité internationale.
Au nom des licenciés d’entreprises délocalisées.
Au nom de beaucoup d’autres victimes de ce systéme ...

Cela profite grassement à quelques-un.

la grande distribution française au détriment de votre pouvoir d’achat est l’une des plus puissantes du monde.




C’est article à été écrit par Marc Blanchard (http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=49465 ) qui m’à autorisé à le mettre en ligne sur le blog.

Il explique les dérives malsaines (avec ce que cela engendre en France et en Asie) de la grande distribution Française qui sous le prétexte  de la bataille du  pouvoir d’achat et des prix bas etc  fait n’importe quoi et surtout des bénéfices exponentiels sur le dos de ses clients et également des « petites mains » asiatiques…

 

 

Je mets le lien de son site de vente, pour consommer autrement, acheter  différemment…

 

A vous de voir si vous préférez continuer à  engraisser des centrales d’achats  ou petit à petit en changeant vos habitudes et en faisant des économies payer le juste prix et permettre aux « petites mains » d’en vivre correctement…

 

Il est bon également de noter que l’auteur est en parfaite concordance entre sa pensée et ses actes.

 

 

http://www.fairfashionvn.org/






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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 09:45


49 salariés des magasins Carrefour de Cesson-Sévigné et de l'Alma se sont retrouvés au conseil des prud'hommes ce mercredi matin. Engagée partout en France, cette démarche vise à obtenir une indemnisation concernant deux points de désaccord avec la direction : les modalités de rémunération pendant les temps de pause et le nettoyage des tenues de travail.


Carrefour paie son personnel à hauteur de 5% du salaire pendant les temps de pause, en intégrant cette rémunération dans le calcul des salaires mensuels pour parvenir à hauteur du Smic.
Or, les syndicats, notamment la CFDT, estiment que le calcul de ce forfait pause ne doit pas entrer en compte dans le calcul de l'assiette du Smic. Résultat, «certains salariés sont payés en dessous du Smic», explique Erwanig Le Roux, délégué syndical CFDT.

Chaque salarié réclame donc 1 800€ sur une durée de cinq ans, soit 30 € par mois. De son côté, la direction affirme respecter toute la législation en vigueur.

Les salariés réclament également une compensation de 5 000 € concernant les tenues. Chaque employé de Carrefour se charge actuellement de l'entretien de sa tenue de travail. «Or, lorsqu'un employeur fournit une tenue, il doit se charger du nettoyage», estime Erwanig Le Roux. Chaque salarié réclame donc une indemnité de 5 000€, calculée à partir d'un devis de pressing.

La conciliation ayant échoué, l'audience a été fixée au 22 septembre 2010.

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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 11:48



La grande distribution française fait l'objet d'une nouvelle campagne du collectif « Ethique sur l'étiquette », qui dénonce des manquements au respect des droits des travailleurs dans les usines de confection étrangères.
Des efforts sont faits…mais trop lentement.

Avec Auchan, « Vivons mieux, vivons moins cher » ou « chez Leclerc, vous savez que vous achetez moins cher »…

Les prix cassés sont l’axe majeur des slogans de la grande distribution.
  « Mais comment vendre comme le propose Carrefour un lot de 2 paires de jeans à 10 € en conservant ses marges ? »
s’interroge le collectif Ethique sur l’étiquette avant d’énoncer son hypothèse de réponse :
 « ces prix toujours plus bas sont largement acquis aux dépends des droits des travailleurs de milliers d’ateliers de misère. »

Car selon l’association, qui a lancé le 12 novembre une campagne de 5 mois « Droits des travailleurs…liquidation totale ? », ce sont les salaires et les conditions de travail des ouvriers qui sont la variable d’ajustement des distributeurs.
Leur salaire ne représente au final que 1 à 5% du prix total d’un jean…


Un poids lourd de l’habillement


Certes, le phénomène touche l’ensemble du secteur du textile et pas seulement les chaînes de supermarchés. Les H&M, Uniqlo et autres Zara n’ont pas d’autres méthodes pour proposer des produits tendance, à très bas prix, avec des rotations de collections ultra rapides. Et leurs marges (45%) sont encore plus conséquentes que celles de supermarchés (15%). Mais dans le marché éclaté de l’habillement, la grande distribution joue encore un rôle prépondérant, notamment dans les sous-vêtements, la catégorie la plus soumise aux pressions car « à faible enjeu d’image », selon une étude du cabinet Syndex. Aujourd’hui, son poids a tendance à se tasser mais la grande distribution reste encore détentrice de 13 % de parts du marché hexagonal. Et avec seulement 3% du total, Carrefour reste le  premier distributeur de vêtements en France, suivi par Auchan (4ème) et Leclerc (5ème)*. « A taille de géant, responsabilité de géant », conclut donc l’association.

Pour étayer ses propos, celle-ci s’appuie sur le rapport international « Cash ! » publié en mars dernier par l’ONG Clean Clothes Campaign (voir article lié) - dont elle est le représentant français- ainsi que sur une étude commandée au cabinet Syndex et des entretiens avec trois des quatre distributeurs nommés dans la campagne : Auchan, Casino, Carrefour et Leclerc. Ces rencontres, ainsi que les réponses à l’étude, n’ont pourtant pas été faciles à décrocher, précise la présidente du collectif, Maïté Ricard. D’ailleurs, l’une des enseignes, Leclerc, n’a tout simplement pas souhaité faire suite à leurs sollicitations.

« Les pratiques de la grande distribution sont ambigües, explique Mariano Fandos, membre CFDT d’Ethique sur l’étiquette. D’un côté, elle demande une flexibilité maximum des prix, notamment avec le système des enchères inversées (lancement d’un appel d’offre remporté par le fournisseur annonçant le prix le plus bas et les délais les plus courts, ndlr) et d’autre part, elle établit des codes de conduites que les fournisseurs doivent respecter… ».
Car, dans les textes, le collectif le reconnaît, les distributeurs ont fait des efforts.

Des bonnes pratiques…en théorie


Presque tous les distributeurs ont aujourd’hui des de chartes éthiques ou de codes de conduite qui imposent des critères sociaux à leurs fournisseurs et sous traitants, mais
« ce sont presque toujours exclusivement les fournisseurs qui s’engagent à respecter les principes déontologiques, et non pas les donneurs d’ordre »,
indique le cabinet Syndex. Carrefour a ainsi indiqué au collectif qu’il serait prêt à faire évoluer le cahier des charges des acheteurs et
Auchan explique « qu’un effort est réalisé au niveau de la formation des personnes en charge des achats » (NDLR: Depuis le temps...)

. Dans l’enseigne, 200 personnes des bureaux locaux (Inde, Chine, Bangladesh et Thaïlande) et de France ont ainsi été sensibilisées, par des formations théoriques et sur le terrain.
Pour autant, certaines chartes sont très faible comme celle de Leclerc qui ne fait pas mention du respect de la liberté syndicale, du salaire vital ou des heures de travail raisonnables...
d’autres ont été obtenu de haute lutte : celle de Casino par exemple a été signée un mois avant qu’Amnesty International ne rompe officiellement son partenariat avec l’enseigne mi 2009, justement en partie parce que cette charte demandée expressément par l’ONG n’aboutissait pas.
 « Nous avons tout de même attendu 5 ans d’avoir des signes d’efficacité. Nous n’avons pas arrêté le partenariat en raison de violations de droits du travail, ce n’était pas l’objet du partenariat et nous n’avions pas les compétences, mais par rapport aux ressources consacrées. Nous n’avons pas eu les avancées attendues sur la mise en place des mesures visant à les prévenir », souligne Antonio Manganella, responsable de la commission entreprises de l’ONG.
 Il y a quelques années une collaboration avait aussi été discutée entre Auchan et le collectif éthique sur l’étiquette mais n’avait pu aboutir. En fait seul Carrefour a réussi à construire une collaboration dans la durée avec la Fidh avec laquelle elle travaille depuis 1997.


Une démarche de petits pas


Mais la mesure phare reste celle des audits sociaux réalisés dans les usines de confections dans le cadre de l’initiative clause sociale de la fédération du commerce et de la distribution (FCD), créée il y a maintenant dix ans (voir articles liés). Cependant leur fréquence varie (7 fois moins chez Auchan que chez Carrefour par exemple) et, le plus souvent, jusqu’à présent ces contrôles étaient annoncés des mois à l’avance. Pour Marie-France Tournon, responsable de l’Initiative clause sociale (ICS), ceci est tout de même en train de changer : « nous considérons aujourd’hui que les fournisseurs sont mieux informés de cette démarche, nous les prévenons donc qu’il y aura un audit, afin d’avoir toutes les pièces comptables, sans toutefois leur  donner la date ».

Carrefour, qualifié de « moins mauvais élève » par le collectif, a par exemple adopté un dispositif de contrôle par une tierce partie au Bangladesh et organise souvent des visites inopinées. Si des manquements sont observés, des plans d’actions correctives sont mis en œuvre, avec l’appui de l’enseigne. Auchan, lui, assure avoir renforcé depuis 2008 ses procédures de contrôles, spécialement sur les produits à marque propre de l’univers enfant.  En Chine par exemple, une coordinatrice a été nommée pour garantir la mise en place des audits sociaux ainsi que l’accompagnement des fournisseurs.

Mais, quant aux résultats, aujourd’hui encore, l’ICS avoue que l’on observe encore beaucoup de manquements, parfois très graves, notamment sur la question des salaires et des horaires. Portant, « les déréférencements sont rares, avoue Marie France Tournon. Nous préférons travailler avec les fournisseurs dans la durée, en limiter le nombre et assurer un suivi. Mais c’est complexe et cela prend du temps. Par exemple, nous avons testé un temps le fait d’être plus souple par rapport aux délais de commandes, mais cela a juste permis aux fournisseurs d’en prendre davantage ! Nous avons fait beaucoup de choses mais nous œuvrons à notre échelle et par petits pas… »

* chiffres IFM 2008


Source: novethic

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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 14:56


Une offre du magasin Leclerc suscite l'incompréhension de dizaines de clients

 

 

 

Trois offres en même temps, dont une prêtant à confusion: certains ne s'y sont pas retrouvés et ont demandé des comptes.

Pendant trois jours cette semaine, l'hypermarché Leclerc de Seclin promettait une remise en bons d'achat d'au minimum 20 % sur le chariot de courses, hors produits déjà en promotion. Une offre mal comprise par de nombreux clients qui, frustrés de ne pas entrer dans le cadre de la promotion, ont pour certains fait le pied de grue à la fermeture, obtenant le remboursement de leurs courses. « Le bilan, c'est qu'on ne reconduira pas ce genre d'offre », promet la direction, qui reconnaît s'y être mal prise.

 

Lundi, mardi et mercredi matin, les hôtesses d'accueil de l'hypermarché Leclerc n'ont pas forcément eu la partie facile.
Pendant ces trois jours
, elles ont en effet dû faire face au mécontentement de plusieurs dizaines de clients, venus faire leurs courses à Seclin pour bénéficier d'une offre exceptionnelle... dont certains n'ont pas vu la couleur.


« Un prospectus déposé dans notre boîte à lettres indiquait qu'on pouvait bénéficier de bons d'achats de 20 Epour100 E de courses, jusqu'à 100 E de bons d'achat pour 300 E de courses.
Nous nous y sommes rendus mardi soir, et nous nous sommes retrouvés à l'accueil avec une dizaine d'autres clients, mécontents comme nous de ne pas avoir bénéficié de ces bons », résume ce couple de Seclinois qui, insistant avec d'autres pour que leur chariot leur soit remboursé, empêcheront la fermeture du magasin jusqu'à obtenir satisfaction.


En cause, un alinéa indiquant que l'offre était valable sur les produits figurant en magasin, hors promotion déjà appliquée.
Problème : Leclerc proposait déjà deux promotions, l'une nationale, l'autre régionale, avec des articles soldés jusqu'à 60 %, crédités sur les cartes Leclerc.
 Difficile dans ces conditions de faire un plein de courses sans articles en promotion.


« La multiplication des promotions ces trois jours a prêté à confusion, c'est clair. Il y avait déjà deux catalogues promotionnels, on a voulu rajouter une offre sur le restant du magasin, mais cette mécanique promotionnelle a été mal comprise.


Nous ne la reproposerons pas », tranche Philippe Dabouis, directeur, qui dit comprendre l'émotion de certains. « Une personne s'est déplacée pour faire 300 E de courses. Nous l'avons remboursée, ainsi que deux chariots de 150 et 120 E. Nous n'étions pas obligés car le prospectus était clair. Mais la confusion possible. Néanmoins, quelqu'un qui faisait 300 E de courses ces trois jours repartait en moyenne avec 50 à 70 E sur sa carte et un bon d'achat d'au moins 20 E. Les gens ne peuvent pas dire qu'ils n'ont rien eu. On a voulu trop en faire. Cela restera une leçon. »

 

Pour résumer, le cumul des 3  promotions est fait de telle manière que client lorsqu'il fait ses courses, a des produits des 3 promos  en cours... mais mélangés donc il  ne rentre dans aucun cadre des 3 promotions...CQFD
Pas facile à suivre n'est ce pas...? mais c’est le but recherché.

 




Source: la voix du nord
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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 16:42



CHALONS-EN-CHAMPAGNE (Marne). Une dizaine d’éleveurs de porcs ont manifesté leur colère, hier matin, à Carrefour et Leclerc. Ils dénoncent les marges exorbitantes que se font les grandes surfaces.

 

 «ON perd de l’argent depuis trois ans ! On s’amuse avec nous. On nous achète le porc à bas prix pour le revendre en grande surface à un prix bien plus élevé », tempête Hervé Lapie, responsable de la Fédération porcine en Marne. Et son collègue Bertrand Laurent d’ajouter :
 « Ils mettent la pression sur les prix avec leurs centrales d’achat. Alors que nous, nous cumulons des prêts à court terme auprès des banques jusqu’au jour où… »

La colère n’est pas retombée d’un pouce depuis la dernière manifestation en octobre dernier. Au contraire, les éleveurs de porcs sont plus que jamais remontés contre les grandes surfaces, qui, selon eux, « s’engraissent sur le dos des éleveurs et des consommateurs ».

1 euro le kilo


Les éleveurs attendent des pouvoirs publics une revalorisation de leur prix de vente de 30 centimes au prix du kilo. « Et encore, c’est pour être à l’équilibre », précise un éleveur.
« Pour l’instant, on ne voit rien venir. Nous sommes toujours scotchés à un cadran à 1 euro.
La viande devrait être moins chère en rayonnage

Ils ont donc décidé de frapper directement là où « le bât blesse », en menant une « Opération vérité sur les prix », hier en fin de matinée à Carrefour puis à Leclerc.
Première étape, le centre commercial Croix-Dampierre, où devant les portes, ils ont bombé sur le sol leurs revendications.
Sous le regard médusé des clients, ils ont ensuite pris d’assaut le rayon charcuterie, balançant jambons, saucissons, lardons,

bacon,… dans les caddies. Même punition au rayon frais, mais cette fois avec les rôtis, côtelettes…
Et pour bien marquer les esprits, ils ont inscrit sur les emballages « 1 euro le kilo ».
« C’est le chiffre à retenir ! », souligne Bertrand Laurent et d’expliquer : « C’est le prix de vente éleveur alors que le prix consommateur, lui, peut osciller, par exemple de 12 à 27 euros le kilo, pour du jambon ».


« Ensemble » pour le pouvoir d’achat

Puis, direction la caisse où des hôtesses, plutôt patientes, ont passé les milliers d’articles entassés par les éleveurs, dans les caddies, tout en sachant que rien ne serait payé.
L’addition est à la hauteur de l’exaspération des éleveurs : environ 3.000 euros.
« Chaque caddie représentait un porc entier, que nous vendons à l’unité 90 euros.
Donc, là où la grande surface engrange 3.000 euros, nous, nous en récupérons 500 euros ! Ce n’est pas normal ! »,
lance Thomas Lapie, un des éleveurs.
« Aujourd’hui, ça devient de la folie, les prix. Il faut que l’on soit tous ensemble, avec vous les consommateurs pour dénoncer les pratiques des grandes surfaces », lance au porte-voix Hervé Lapie face à une ribambelle de clients, plutôt solidaires du mouvement.
Le responsable du magasin, en l’absence du directeur, a préféré laisser faire, sans apporter de commentaires.
Après Carrefour, les manifestants ont rendu visite au Leclerc de Fagnières où la même action a été menée. Aujourd’hui, c’est à Reims qu’ils se sont donné rendez-vous pour une nouvelle opération « transparence » en direction des

consommateurs.



Source: l'Union

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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 15:27



Dans un arrêt rendu mardi, la cour de cassation a mis un terme aux espoirs de Daniel Bernard, ancien patron de Carrefour, concernant le versement de sa retraite chapeau. Le dirigeant avait obtenu de Carrefour le versement d’indemnités complémentaires de retraite à hauteur de 1,2 M€ par an, à compter de ses 60 ans, c’est à dire à partir de 2006. Carrefour avait dès lors provisionné 29 M€, ainsi qu’une indemnité de 9,4 M€, soit 3 ans de salaire, en vertu d’une clause de non-concurrence.



Source: LSA

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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 18:38



Un Leclerc assigne des grévistes

 

La direction d'un centre Leclerc à Vitrolles (Bouches-du-Rhône) a assigné 13 grévistes pour entrave au travail, au quatrième jour d'un conflit sur les conditions de travail et des pressions de la direction, a-t-on appris auprès des salariés.

La direction s'est refusée à tout commentaire. La décision sera rendue vendredi à 10H00, selon la même source. Les 13 grévistes ont été assignés en référé devant le tribunal de grande instance d'Aix-en-Provence, pour entrave au travail et à l'accès au magasin, selon eux.

Depuis lundi, une vingtaine de salariés, la moitié du magasin selon la CGT, bloque l'un des accès au parking. Les grévistes dénoncent des pratiques de harcèlement et d'humiliation qui "ont conduit 40% du personnel à la démission depuis l'arrivée de la nouvelle direction en juin 2008", selon Avelino Carvalho, de l'Union départementale CGT pour le commerce. Ils demandent l'arrêt de licenciements jugés abusifs et des recours excessifs aux CDD.

"Je suis effondrée! Ca m'a mis un coup quand on m'a convoquée samedi pour me signifier ma mise à pied à titre conservatoire, en vue d'un licenciement dont j'ignore le motif!", a témoigné Nathalie Hesse, 47 ans, responsable informatique, salariée chez Leclerc depuis 15 ans.


Source: Le Figaro

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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 18:38



CONFLIT / Des salariés de l'hypermarché dénoncent leurs conditions de travail

Pour la plupart, nous sommes sous antidépresseurs. On va bientôt craquer". C'est par ces mots que les salariés de Leclerc ont introduit hier leur réunion, à l'union locale CGT.

 Avec en ligne de mire "les méthodes violentes"de leur direction. "Nous travaillons avec la boule au ventre. Les caissières n'ont quasiment plus de pauses, ni de chauffage. Certaines travaillent en vestes polaires pour ne pas tomber malade", assure Nadine, hôtesse de caisse.
 Muriel, elle, reste traumatisée par le braquage du manège à bijoux, survenu le 12 mars dernier. "Je me suis mise en arrêt. Encore aujourd'hui, je consulte un psychologue. Durant mon absence, la direction ne s'est pas souciée de mon état de santé. À mon retour, on m'a ordonné de nettoyer au décapant l'intégralité des rayons, comme une punition, déclare Muriel.
Une collègue enceinte a été placée au rayon chiens et chats. Porter des sachets de croquettes qui pèsent 20 kilos, avec un enfant dans le ventre, c'est inhumain", poursuit-elle. Le malaise ambiant se caractérise par un chiffre. 40% du personnel de l'hypermarché aurait démissionné ces derniers mois. "Si on me dit de partir, je le fais sur le champ. Je bosse près de 70 heures par semaine, alors que ma fiche de pointage indique 36 heures", clame un salarié.
Cet été, Armenio Gomes, chef de rayon, aurait été agressé par un supérieur. "L'enquête est toujours en cours, mais il s'avère que mon agresseur était un repris de justice, qui a fait de la prison à Fleury-Mérogis (ce que ne dément pas la direction, ndlr) pour braquage.
 Depuis, il a été licencié", témoigne Armenio. M. Gueguen, directeur du centre Leclerc, prône l'accalmie face à la fronde des salariés: "A la mi-novembre, nous allons mettre en place des groupes d'expression libre. Et si des chefs de rayons exercent des pressions sur des employés, ils seront sévèrement sanctionnés."Du côté de la Centrale d'achat du sud, qui gère l'hypermarché, le ton monte rapidement. "Depuis l'arrivée de M. Gueguen, notre chiffre d'affaire a augmenté de 10%.
Nous respectons le code du travail et on préserve les emplois.
Si ça ne suffit pas, ça va être très simple, nous allons fermer"
, lâche fermement la directrice.

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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 09:01



Depuis plusieurs années des dizaines de travailleurs de Carrefour Claira sont aux prises avec leur patron pour obtenir le paiement des salaires au smic. La bataille juridique a été initiée par le syndicat CGT.

Pour atteindre le smic, les patrons de la plupart des enseignes de la grande distribution (dont Carrefour est le N° 1 en Europe) incluaient le temps de pause, donnant lieu à une indemnité conventionnelle, dans le travail effectif, pour pouvoir dire qu'ils appliquaient le smic. Cette arnaque concerne des centaines d'employés du commerce dans le département des Pyrénées-Orientales, des dizaines de milliers au niveau national. Pour Carrefour par exemple, concernant la période de juillet 2004 à septembre 2008, ce sont 1 300 à 1 800 euros par employé qui sont dus aux salariés qui remplissent les rayons.

Vingt-sept employés de Carrefour Claira ont donc gagné au total plus de 30 000 euros de rattrapage des salaires. Le mois de novembre sera payé plus que double pour certains.

Le fait que Carrefour ait abandonné les procédures fait que les jugements deviennent définitifs et les condamnations irréversibles.

En agissant ainsi le patron de Carrefour évite un jugement de la Cour de cassation qui aurait fait jurisprudence pour tous les employés de Carrefour, et au-delà.

À Carrefour Claira, 25 autres dossiers sont aux Prud'hommes et d'autres sont en préparation. Il y a aussi des employés Carrefour Canet et de Carrefour Market Saint-Estève, toujours dans les Pyrénées-Orientales, qui ont aussi engagé des procédures.

Au niveau national, des dizaines de milliers de salariés du commerce sont concernés par cette bataille juridique.
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  • : Le vrai visage de la grande distribution
  • : Le ras le bol du discours de la grande distribution, qui nous jure les yeux dans les yeux et la main sur le coeur, qu'elle se bat pour notre pouvoir d'achat... alors que toutes les enseignes font depuis des années d'énormes bénéfices sur le dos des consommateurs...
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