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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 14:09

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UN GOUROU TRÈS MÉDIATIQUE. Le très médiatique Michel-Edouard Leclerc, fils du fondateur de l'enseigne, cultive son image de champion des prix bas. Il veutfaire de Leclerc - qui talonne désormais Carrefour - le numéro un français d'ici à 2015.

LE POIDS-PLUME. Leclerc ne compte que 110 magasins en Europe, pour un chiffre d'affaires de 30 milliards d'euros (hors carburants). Un poids-plume face aux 9 771 ensei-gnes Carrefour dans le monde (91 milliards d'euros). Mais il se rattrape sur le marché français.

DES RELAIS INTERNET. Leclerc, qui compte 144 "dri-ves" en France (relais pour les clients du Net), renforce sa stratégie. Le groupe prépare un nouveau portail, élargi aux biens culturels, un domaine qui lui a permis de modifier son image.

LA STRATÉGIE DE LA CONSTANCE. Distributeur indépendant, Leclerc rogne sur sa marge pour garder des prix bas, quitte à soumettre ses fournisseurs à une forte pression. Sur son site quiestlemoinscher.com, l'enseigne s'autoproclame la meilleur marché de France.

 

 

UN PDG SUR LE DÉPART. Une action en chute libre, un résultat en baisse de 19 % en 2011 et deux points de parts de marché perdus en France en trois ans. Le bilan de Lars Olofsson comme PDG de Carrefour est négatif. Il cédera le 2 avril son fauteuil à Georges Plassat, ancien patron de Casino.

LE POIDS-LOURD. Le deuxième groupe mondial de grande distribution (derrière l'américain Wal-Mart) n'a pas pu compenser ses déboires hors de France. Il a réalisé plusieurs contre-performances au Brésil et en Chine.

EN PANNE DE "DRIVES" Après de nombreux échecs (Boostore, CarrefourOnline, Carrefour.fr...), l'enseigne s'est retrouvée très en retard sur le créneau des "drives", ces entrepôts dans lesquels les clients récupèrent ce qu'ils ont commandé sur Internet.

L'ERREUR DE CONCEPT. Plutôt que de miser sur une politique de prix bas comme Tesco ou Wal-Mart, Carrefour a investi en vain dans le coûteux concept Planet. Une réorganisation de ses magasins qui devait lui permettre deconcurrencer les enseignes spécialisées. Mathilde Carto

 

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 12:57



La verveine vendue sous la marque Monoprix fait grincer des dents des clients et des employés. Sur chaque paquet un slogan embarrassant…

 

«Catherine* viens voiiiiir… Tout de suiiiite! » Béatrice*, magasinière au Monoprix de l’avenue Gambetta, dans le XXe, plisse les yeux et relit à haute voix — incrédule — le slogan qui barre le paquet de 25 sachets de verveine commercialisé par la marque distributeur de l’enseigne : L’infusion qui vous fait oublier qu’on ne vous a pas augmenté cette année… « Alors ça, c’est trop fort! » Rapidement, un petit attroupement de salariés se forme autour d’elle.

Les rires fusent. « Ils se foutent de nous depuis des années, mais là, c’est quand même tordu », s’esclaffe Catherine, qui travaille chez Monoprix depuis vingt ans, « à l’époque où ça s’appelait encore Prisunic ». Un brouhaha d’approbation accueille ses propos.

Cynisme et mauvais goût

Cette boîte de verveine reste décidément sur l’estomac des employés. Catherine, Béatrice et les autres font leur compte : « On touche un peu plus de 1000 € net par mois. L’année dernière on a eu à peine 1% d’augmentation. Depuis les 35 heures, la prime d’ancienneté a disparu, et ils décomptent du salaire nos pauses qui sont pourtant obligatoires… » expliquent-elles. « Pas dit que l’infusion aide à oublier, parce que moi, à la fin du mois, je me rends compte que je n’ai pas été augmentée », lâche, fataliste, Marguerite derrière sa caisse. Les clients sont tout aussi déroutés : « C’est d’un cynisme… » commente Aude, une jeune maman. « C’est de très mauvais goût », ajoute Odile, une fonctionnaire qui, elle non plus, « n’a pas eu d’augmentation en 2010 ».
Le slogan était au départ passé totalement inaperçu. Et pour cause : depuis novembre, les 2000 produits de la marque Monoprix ont tous été « relookés » par l’agence Havas City. Chacun arbore une citation humoristique. « On a été alertés en décembre par des employés qui mettaient le produit en rayon et qui n’ont pas apprécié l’allusion », se souvient Patricia Virfolet, la déléguée CFDT. Le syndicat s’est empressé de réaliser un tract reprenant le visuel du paquet d’infusion barré par la phrase : « Ça promet pour l’avenir! » Les négociations salariales annuelles doivent en effet s’ouvrir à la fin du mois avec la direction du groupe : « On va venir avec un paquet de verveine cette année », ironise la syndicaliste.
Au siège de Monoprix, on est un brin embarrassé : « Les phrases humoristiques s’adressent aux clients. Nous sommes désolés que le slogan en question ait été mal perçu par nos salariés et les consommateurs, ce n’était pas le but. » Pas question cependant de retirer la verveine des rayons.

 

 

Source: Le Parisien

 

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26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 14:34

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Alors que Dominique Marion, le président de la Fédération nationale d’agriculture biologique (Fnab), dénonce la « guerre des prix » que livrent actuellement les enseignes de la grande distribution (Auchan et Leader Price) sur les produits issus de l’agriculture biologique, le site Bastamag.net met en cause les pratiques « importées de la grande distribution » du réseau Biocoop [1].

 

« L’éthique et les valeurs sociales de Biocoop sont aujourd’hui menacées par les logiques de compétitivité à tout prix, aux dépens des salariés et des fournisseurs », note la journaliste Nolwenn Weiler, qui s’inquiète des méthodes

« importées de la grande distribution ».

 

« À partir des années 2000, Biocoop, victime de son succès, recrute des personnes issues de la grande distribution. Certains déplorent un changement de culture au sein du réseau coopératif. En cause notamment : les promos à gogo ».

 

Exclu du réseau en 2009, « pour cause de désaccords politiques et de conflits d’intérêts sur l’ouverture d’un second magasin dans le secteur », Claude Le Bourhis, gérant d’une société coopérative de distribution de produits bio à Concarneau (Finistère), se souvient avoir été invité par Biocoop à proposer plus de 25 promotions au cours de la même année, alors qu’il n’en proposait auparavant qu’une en été et une en hiver.

 

« Pour nous, un produit a un prix, point. Je comprends qu’il faille parfois en mettre un en avant. Mais tout est question de mesure. De plus, mobiliser à outrance les magasins et les fournisseurs pour obtenir un prix promotionnel porte atteinte au reste du travail », déclare Claude Le Bourhis, qui accuse lui aussi Biocoop de pratiquer «  un copier-coller des méthodes de la grande distribution dans le rapport aux producteurs, aux salariés et aux clients ».

Mais comme le reconnaît Carole Prost, de Bio Consom’acteurs, « la concurrence est très forte, et certains consommateurs Biocoop partent vers la grande distribution »...

Une situation qui exerce une pression certaine sur Biocoop, qui a cessé d’être une association pour devenir une Société anonyme coopérative depuis 2002. Selon Bastamag.net, certains acquis sociaux des salariés se seraient dégradés depuis. Notamment avec les inégalités salariales et l’apparition du travail de nuit et du samedi – certes votées par une majorité des salariés.

« Il y a un sentiment d’appauvrissement général », reconnaît Brigitte Masure, déléguée syndicale de Force ouvrière. Contactés par les journalistes de Bastamag.net, la plupart des salariés refusent d’en dire davantage. D’autres insistent pour rester anonymes « par crainte de tensions et de pressions ».

« J’ai quitté la grande distribution il y a 10 ans, j’ai la désagréable impression d’être en train d’y remettre les pieds », témoigne un salarié en charge des relations avec les fournisseurs.  

 

« Travailler avec Biocoop, c’est moins simple qu’avant. La réalité économique a plus d’importance que la réalité éthique. La bio industrielle, française mais non locale, propose ainsi en rayon chez Biocoop des yaourts deux fois moins chers que les nôtres ! Du coup, nos linéaires ont diminué »,

confie lui aussi anonymement un producteur transformateur breton.

 

Le président de la Fnab, Dominique Marion, reconnait avoir « eu vent de rumeurs négatives (...), mais aucun retour concret de producteurs qui se plaindraient de pressions ». « Pour le moment, nous ne sommes pas inquiets », a-t-il indiqué. Dominique Marion est visiblement davantage préoccupé par les promotions d’Auchan et de Leader Price que par celles du réseau Biocoop, dont il est membre du conseil d’administration et du comité d’éthique...

 

 

                                             Source: http://www.agriculture-environnement.fr

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