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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 09:13

Carrefour2.jpg

 

 

 

Le matin du 10 mai, Pan Chunying a payé au supermarché Carrefour de la rue Dazhi à Harbin (capitale du Heilongjiang) 55,9 yuans pour un sac de riz, alors que le prix affiché était de 37,5 yuans.

Le supermarché a ensuite tout bonnement refusé de lui rembourser la différence.

Mme Pan a demandé remboursement juste après avoir quitté la caisse. Elle a montré au service clientèle deux sacs de riz de même marque et de même poids qu'elle avait trouvés sous une même affiche de prix de 37,5 yuans par sac.

En caisse, elle avait néanmoins dû payer un autre prix pour l'un des deux sacs de riz.

 

Pour Pan Chunying, il s'agit d'une tricherie flagrante, mais un responsable du service clientèle a rejeté sa demande et s'est ensuite disputé avec elle. La personne a par ailleurs empêché les autres de prendre des photos et s'est refusée à tout commentaire.

 

Le même jour, et dans le même supermarché Carrefour, Sun Hui a demandé le remboursement d'un écart de prix pour une boîte de lait en poudre de 222 yuans achetée le 30 avril, et qu'elle a ensuite trouvée au prix de 215 yuans dans un autre supermarché tout proche. Le supermarché s'engage en effet par écrit à rembourser cinq fois la différence de prix si un client trouve un produit similaire dans tout supermarché situé à moins de trois kilomètres de Carrefour.

 

Sur place, la même personne du service clientèle a rejeté la demande de Sun Hui. Pour cette dernière, il s'agit également d'une tricherie puisque le supermarché a refusé d'honorer son engagement.

 

Sur le mur à côté du tapis roulant, on lit clairement la promesse du supermarché : « Si vous trouvez un prix plus bas que le nôtre pour le même produit que vous avez acheté (à l'exception d'offres promotionnelle), ou bien si l'on vous demande à la caisse de payer un prix plus élevé que le prix affiché, nous nous engageons à vous rembourser cinq fois la différence ! »

Selon l'explication de Zhao Jin, directeur du service régional des relations publiques de Carrefour, il est possible que des employés aient mal arrangé des marchandises, et que le supermarché rembourse les écarts après vérification pour honorer ses promesses.

 

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14 mai 2011 6 14 /05 /mai /2011 18:20

 

 

carrefoir.market

 

Mardi matin, au lieu d'effectuer la livraison des produits frais et ultrafrais (fruits et légumes, charcuterie...) dans les Carrefour Market, Carrefour Contact et Carrefour City de la région Nord-Pas-de-Calais et de la Somme, de nombreux salariés de Logidis se doraient la pilule au soleil ou jouaient au football.


Ce mouvement de contestation est né en réaction des négociations salariales de vendredi dernier. « Nous réclamons une augmentation de salaire justifiée de 4 %. Pour l'instant, la direction nationale campe sur ses positions et ne propose que 1,7 %. Pourtant, en juillet, une inflation de 2 % est prévue sans parler de l'augmentation des factures d'électricité, d'eau et de gaz. Il faut que les salaires suivent », peste Stéphane Grossier, délégué syndical de Force ouvrière.
Selon lui, 95 % des salariés en CDI de l'entreprise Logidis d'Aire-sur-la-Lys, basée dans la zone d'activités Saint-Martin, étaient en grève.
« Normalement, c'est une grosse journée. Ça devrait entraîner de grosses perturbations dès cet après-midi et aussi demain matin  », continuait le syndicaliste. Autant dire que les rayons des enseignes habituellement livrés en temps et en heure par Logidis ont dû manquer d'approvisionnements mardi après-midi et mercredi matin dernier.
Quant à la suite, Stéphane Grossier ne la connaît pas encore. Lui et les autres salariés ne semblent pas prêts à baisser les bras : « Une ultime réunion avec la direction nationale aura lieu vendredi à Paris. »

Du côté de la Direction, après de multiples essais, personne n'a été en mesure de nous répondre

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14 mai 2011 6 14 /05 /mai /2011 09:35

carrefoir.market

 

 

 

Après le succès de la mobilisation du 9 avril dernier dans les hypermarchés, la CGT lance un appel à la mobilisation dans les 500 Carrefour Market du groupe le samedi 14 mai.

 

La direction de Carrefour devra faire face à une nouvelle journée de mobilisation de ses salariés. Après ceux de ses hypermarchés le 9 avril dernier, c'est au tour du personnel des 500 magasins Carrefour Market appartenant au groupe. L'appel à la grève est lancé par la CGT pour le samedi 14 mai. Des débrayages de deux heures sont prévus dans les magasins. Les clients seront aussi sollicités avec des pétitions.

«Nous souhaitons que les salariés de Carrefour Market bénéficient des mêmes droits que ceux des hypers, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui», explique Laurent Lamaury, délégué syndical national de la CGT. «Nous n'avons pas de tickets resto, nous n'obtenons notre prime de vacances qu'après 6 ans d'ancienneté alors que dans les hypers, il faut moins de temps», précise-t-il.

Mais surtout, la CGT demande à ce que les bases de l'accord salarial négocié à l'échelle du groupe, à savoir la prime exceptionnelle de 200 euros net au 31 juillet, le passage à 10% de la remise sur achats accordée au personnel et le projet de revalorisation de la prime de vacances, s'appliquent au salarié de cette entité. Même si elle les juge encore insuffisantes : «Cet accord n'est pour nous qu'un point de départ. Nous voulons plus, notamment sur les salaires».

Contrairement à FO, majoritaire dans les hypers Carrefour, la CGT n'avait pas signé ce projet d'accord qui prévoit une hausse des salaires de 2%. «Nous réclamons une hausse de 5 à 10% car les 2% ne représentent que la revalorisation à venir du SMIC, le salaire de la plupart des employés ici».

Enfin, la CGT souhaite saisir cette occasion pour dénoncer les conditions de travail des salariés. «La nouvelle méthode du ‘tous commerçants', basée sur la polyactivité des employés, est très mal vécue. Elle implique une surcharge de travail, une pression supplémentaire et une désorganisation des magasins pour la clientèle».

Peser sur les négociations

Majoritaire dans les Carrefour Market, la CGT veut faire monter la tension d'un cran avant les négociations annuelles obligatoires du 18 mai prochain. Le syndicat attend une mobilisation aussi importante que celle du 9 avril même si «certains salariés ont la pression de la direction qui leur dit d'attendre les négociations», note Laurent Lamaury.

D'après le syndicaliste, l'après-négociation sera justement l'occasion de renforcer la pression sur la direction du groupe, d'autant plus que deux autres réunions sont prévues les 31 mai et 9 juin. «Nous allons lancer un appel intersyndical à la grève qui, nous l'espérons, sera suivi», prévient-il.

 

 

source: blog.fo.carrefour.annecy

 

 

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14 mai 2011 6 14 /05 /mai /2011 09:08

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Des membres du personnel de la chaîne française de supermarchés Carrefour ont été aperçus en train de changer les étiquettes stipulant la date fabrication sur des emballages de viande dans un magasin de Zhangjiang (nouvelle zone de Pudong, à Shanghai).

 

Le 6 mai, un journaliste d'une chaîne télévisée de Shanghai a ainsi filmé un employé en train de changer des étiquettes. Après avoir sorti du bœuf et du mouton congelé d'un réfrigérateur, on peut le voir déchirer l'emballage et le remplacer par un nouveau.

La date de production sur l'ancien emballage mentionne le 6 mai à 10 h. Le nouvel emballage indique 20 h 30.

 

Le journaliste estime que par ce biais, la compagnie prolonge illégalement de 10 heurs la période de garantie de la qualité.

 

L'agence de Pudong du Bureau administratif de l'industrie et du commerce de Shanghai a annoncé étudier ce dossier.

 

L'organisme de la ville chargé de la surveillance de la qualité mène actuellement une enquête dans les bases logistiques et les succursales de la chaîne Carrefour à Shanghai avant de prendre une décision sur les pénalités à infliger au magasin.

 

Cinq produits périmés ont également été découverts dans le magasin Dia de Chongqing Road North, dans le district de Huangpu, dont deux boissons à base de lait et trois bouteilles de boissons à l'acide lactique. Les produits auraient dû être retirés des étalages plusieurs jours auparavant, explique l'administration.

 

Elle ajoute avoir inspecté les autres magasins Dia de la ville, mais n'a pas constaté d'autres infractions.

« Selon les lois chinoises, la compagnie recevra une amende représentant 5 à 10 fois le prix de vente des produits périmés », précise Wang Wenzhen, directeur de l'agence de Nanjing Road East du bureau de la qualité.

L'administration a annoncé que les produits incriminés seraient détruits.

 

Selon Dia, l'incident est dû à une mauvaise gestion. « Les règlements de la compagnie stipulent que les produits laitiers doivent être vérifiés tous les deux ou trois jours afin de s'assurer que les marchandises expirées sortent des étalages », note Xu Lianlian, responsables des ventes à Shanghai de Dia. « L'employé chargé de ces rayons doit être très négligent. »

Dia a déclaré que ses clients qui achètent un produit périmé recevront une compensation représentant 10 fois la valeur initiale.

 

C'est la deuxième fois en un mois que Dia se retrouve au cœur d'un scandale lié à la sécurité des aliments.

Un peu plus tôt, la compagnie Shanghai Shenglu Food avait été accusée de préserver des pains à la vapeur périmés en ajoutant des substances chimiques illégales.

Ils vendaient leurs produits à dix supermarchés de la ville, notamment un magasin Dia

 

 

source: http://french.china.org

 

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14 mai 2011 6 14 /05 /mai /2011 09:01

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Le conseil de prud'hommes d'Evry rendra sa décision le 1er septembre, dans une affaire opposant le groupe Carrefour à 88 salariés travaillant dans deux magasins du groupe, pour non-respect du Smic, après une audience de départage jeudi après-midi.

 

 A l'issue d'une audience qui avait eu lieu le 15 octobre dernier, les conseillers prud'homaux, salariés et employeurs, n'avaient pu se mettre d'accord. Un juge professionnel était donc présent lors de cette nouvelle audience.

 

182 salariés avaient assigné le groupe de distribution. L'audience de jeudi en concernait 88, travaillant dans les magasins d'Etampes (Essonne) et Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne).

 

Les autres dossiers feront l'objet d'une autre audience, le 26 mai. Selon les salariés, représentés par Me Jean-Toussaint Giacomo, le salaire n'atteint le salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic) que si on y inclut le temps de pause.

 

 

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6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 09:44

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Carrefour débordé

 

 

Carrefour Belle Epine, hier, une queue bien longue derrière la ligne bleue.

Carrefour s’engage à se mobiliser paraît-il (en tout cas c’est écrit en gros) aux caisses dès que la ligne bleue est franchie.

Oui, elle s’engage, mais si elle ne tient pas, rien ne se passe.

« Ce sera pas possible », formule sans doute trouvée dans le manuel du parfait Carrefourman.


Et puis, vous vous êtes laissé prendre par un panneau qui annonce une promotion.

 Et vous constatez que le prix à la caisse que vous avez enfin atteinte (le frais dans le caddie est déjà bien chaud, heureusement il n’y avait pas de congelé)

n’est pas celui affiché en gros sur l’affiche.

 

 La caissière vous dit d’aller à l’accueil.

A l’accueil de l’étage personne.

Il faut aller à un autre étage.

Comment ?

En repassant par le magasin.

Oui mais comment aller à un autre étage avec un caddie plein et payé ?

Trop compliqué, vous risquez l’intoxication si le frais n’est pas rapidement mis au frigo. Alors vous abandonnez, en rage.

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 07:36

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Le parquet d’Evry a requis hier une contravention de 7 500 euros par salarié lésé dans un vaste dossier de non-respect du Smic, lors d’une audience devant le tribunal de police d’Evry, qui concernait environ 1 200 salariés dans douze magasins Carrefour.

 

Le tribunal rendra sa décision

 

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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 07:40

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A compter de 2012, lorsque l'accord de principe signé mardi à Saintes sera finalisé, le Carrefour Market d'Angoulême (rue Goscinny) prendra le nom de Marché U. Il en sera de même des sept hypermarchés et trente et un supermarchés que gère la Coop Atlantique dans la grande région.

 

Le conseil de surveillance de la société, dont le siège est à Saintes, a entériné ce rapprochement avec Super U ouest qui signe en même temps son divorce avec Carrefour. Ce dernier daterait du 31 décembre dernier.

 

Suite à des différends récurrents sur les questions de marges, Coop Atlantique a fini par mettre un terme à un partenariat qui datait de 1998.

 

Les hypermarchés et supermarchés de la coopérative saintaise adopteront donc le U. Ses 179 magasins de proximité garderont leurs enseignes Coop ou Ecofrais.

 

«Coopérative de consommateurs fondée en 1881, Coop Atlantique rejoindra ainsi Système U, un réseau de coopératives de commerçants qui partagent des valeurs communes», explique le communiqué. Coop Atlantique y indique également son chiffre d'affaires 2010: 687 millions d'euros, en hausse de 2,5% par rapport à 2009. La coopérative représente 4 245 emplois dont 732 à Saintes en additionnant les salariés du siège, des trois entrepôts et de son hypermarché.

En Charente, la Coop Atlantique est implantée sous des enseignes Carrefour dans sept localités: Angoulême, La Couronne, Saint-Yrieix, Jarnac, Montmoreau, Mansle et Roumazières.

 

 
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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 07:00

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Les enseignes de hard discount et celles de Carrefour subissent un fort recul de leurs parts de marché alimentaires (PGC et produits frais LS) en mars, selon les données du panel Kantar que LSA s'est procurées. Leclerc et Auchan continuent de fortement progresser, dynamisés notamment par leurs drive.

 

Début d'année décidément difficile pour Carrefour France. Après un recul de 0,6 point de sa part de marché alimentaire en janvier et de 0,4 point en février, le groupe recule de nouveau fortement en mars, perdant - 0,7 point à 24,7 % sur la période du 21 février au 22 mars selon les chiffres de Kantar que LSA s'est procurées. Carrefour hyper baisse de 0,4 pt (12,4 %), Carrefour Market de 0,3 pt (8,6 %) et Dia/Ed de 0,2 pt (2,3 %). Autre groupe en fort recul : Intermaché qui perd 0,5 pt (12,9 %) avec son enseigne phare en baisse de 0,3 pt (11,7 %) et Netto de 0.1 pt (0,8 %). Le hard discount poursuit, lui aussi, sa spirale baissière, perdant 0,5 pt de part de marché à 13,5 %, principalement du fait des baisses de Dia/Ed et de Leader Price (-0,1 pt à 2,8 %), alors que Aldi et Lidl restent stables (à respectivement 2,4 et 4,6 % de part de marché).

Les grands gagnants de la période sont, une fois de plus Leclerc (+0,8 à 17,8 %) et Auchan (+0,3 à 8,5 %) qui profitent de gains de surfaces et de l'apport de plus en plus marqué de leurs drive. Le groupe Casino se défend bien également (+0,3 pt à 13,1 %) avec, une fois n'est pas coutume, un  gain de 0,1 point de part de marché chez Géant (3,1 %).Système U reste sur une évolution modérée (+ 0,1 point à 9,2 %, une part de marché qui intègre pour la première les magasins Utile.

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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 06:55

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À Carrefour, les négociations salariales et les conditions de travail ont amené les syndicats, et surtout Force Ouvrière, à lancer un mouvement de grève national, ce samedi. Dans les deux magasins de Beaulieu et de la Beaujoire, où ce syndicat est majoritaire, 80 % des employés ont suivi le mouvement, dès 8 h, hier matin. En réponse au préavis, une affiche annonçant la reprise des négociations pour le 13 avril était placardée par toutes les directions des 110 Carrefour en France, le vendredi matin, mais l'effet dissuasif escompté n'a pas eu lieu.

 

À Beaulieu

Les grévistes ont tout d'abord décidé de se placer, le matin, du côté des portes réservées aux convoyeurs de fonds de la Brinks, et comme le règlement interdit toute présence autour des transferts de fonds, ceux-ci sont repartis sans dépôt d'argent. Puis, une soixantaine d'employés se sont dirigés vers l'entrée du Carrefour et ont filtré les entrées des clients, en chantant et distribuant des tracts afin d'informer la population de la teneur de leur mouvement. Ambiance bon enfant, même du côté de Jacky Le Commandeur, directeur du magasin : « Nous respectons le droit de grève. Tant que cela se passe bien, pas de problèmes. Et nous nous adaptons pour servir au mieux notre clientèle. »

À la Beaujoire

Si les grévistes étaient aussi nombreux, l'ambiance était là plus tendue. Jacques Landrin, le directeur (qui n'a pas souhaité s'exprimer), a, selon le syndicat, fait appel à des intérimaires (une vingtaine) pour le travail de nuit. « Inacceptable, explique Alain Fargues, délégué de Force ouvrière. Nous verrons lundi quelles suites donner après en avoir référé à l'Inspection du travail. C'est une atteinte au droit de grève. Et pour couronner le tout, dès 8 h 30, un huissier était sur place pour constater notre mouvement. » L'action des grévistes dans ce magasin aux multiples entrées de parkings et de magasin, était un peu différente. Le filtrage s'est effectué aux deux entrées de parkings, ce qui a entraîné, surtout un samedi, de longues files de voitures et des clients agacés, choisissant le plus souvent d'aller faire leurs courses ailleurs.

À Saint-Herblain

Seul magasin nantais où le syndicat Force ouvrière n'est pas représenté, vingt-cinq employés (10 %) avaient néanmoins décidé de se joindre au mouvement national, « car nous sommes dans la même panade », pouvait-on entendre. L'action était forcément moindre et se résumait à une information devant les portes d'entrées. « Y'en a marre de voir les actionnaires se remplir les poches, alors qu'on nous refuse une augmentation de 3 % de salaire et qu'en plus, on nous sucre notre intéressement », s'exclame l'une des grévistes.

Malgré tout, les trois centres commerciaux sont restés ouverts toute la journée.

 
 
À Carrefour, les négociations salariales et les conditions de travail ont amené les syndicats, et surtout Force Ouvrière, à lancer un mouvement de grève national, ce samedi. Dans les deux magasins de Beaulieu et de la Beaujoire, où ce syndicat est majoritaire, 80 % des employés ont suivi le mouvement, dès 8 h, hier matin. En réponse au préavis, une affiche annonçant la reprise des négociations pour le 13 avril était placardée par toutes les directions des 110 Carrefour en France, le vendredi matin, mais l'effet dissuasif escompté n'a pas eu lieu.

 

À Beaulieu

Les grévistes ont tout d'abord décidé de se placer, le matin, du côté des portes réservées aux convoyeurs de fonds de la Brinks, et comme le règlement interdit toute présence autour des transferts de fonds, ceux-ci sont repartis sans dépôt d'argent. Puis, une soixantaine d'employés se sont dirigés vers l'entrée du Carrefour et ont filtré les entrées des clients, en chantant et distribuant des tracts afin d'informer la population de la teneur de leur mouvement. Ambiance bon enfant, même du côté de Jacky Le Commandeur, directeur du magasin : « Nous respectons le droit de grève. Tant que cela se passe bien, pas de problèmes. Et nous nous adaptons pour servir au mieux notre clientèle. »

À la Beaujoire

Si les grévistes étaient aussi nombreux, l'ambiance était là plus tendue. Jacques Landrin, le directeur (qui n'a pas souhaité s'exprimer), a, selon le syndicat, fait appel à des intérimaires (une vingtaine) pour le travail de nuit. « Inacceptable, explique Alain Fargues, délégué de Force ouvrière. Nous verrons lundi quelles suites donner après en avoir référé à l'Inspection du travail. C'est une atteinte au droit de grève. Et pour couronner le tout, dès 8 h 30, un huissier était sur place pour constater notre mouvement. » L'action des grévistes dans ce magasin aux multiples entrées de parkings et de magasin, était un peu différente. Le filtrage s'est effectué aux deux entrées de parkings, ce qui a entraîné, surtout un samedi, de longues files de voitures et des clients agacés, choisissant le plus souvent d'aller faire leurs courses ailleurs.

À Saint-Herblain

Seul magasin nantais où le syndicat Force ouvrière n'est pas représenté, vingt-cinq employés (10 %) avaient néanmoins décidé de se joindre au mouvement national, « car nous sommes dans la même panade », pouvait-on entendre. L'action était forcément moindre et se résumait à une information devant les portes d'entrées. « Y'en a marre de voir les actionnaires se remplir les poches, alors qu'on nous refuse une augmentation de 3 % de salaire et qu'en plus, on nous sucre notre intéressement », s'exclame l'une des grévistes.

Malgré tout, les trois centres commerciaux sont restés ouverts toute la journée.

 

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