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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 10:25

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Les délégués du personnel accusent la direction d’entraves syndicales.
 De deux choses l’une : soit certains délégués du personnel et le directeur de l’hypermarché Carrefour, implanté au cœur de la zone de Trifontaine, à Saint-Clément-de-Rivière, sont des imbéciles patentés, soit ils ne parlent pas (plus) la même langue.

 C’est très certainement cette dernière hypothèse qui explique les retrouvailles (forcées) de ces protagonistes, lundi, en tête de gondole judiciaire, dans le prétoire de la correctionnelle : les premiers assignant le second pour "entraves syndicales".

Bigre ! Que s’est-il passé au juste ? Le 9 septembre 2008, un représentant de l’union locale de la CGT se présente à l’accueil de l’hypermarché. Le syndicaliste venant pour tenir une réunion
avec les représentants du personnel (étiquetés CGT) en vue des prochaines élections prud'homales.

Mais très vite, l’entrée du représentant de l’UL CGT va se heurter au service de sécurité. Avant que lui et les délégués concernés ne finissent dans le bureau du directeur pour une explication de texte aussi brève que confuse et que la rencontre se termine par un :
« On se retrouvera au tribunal ! »

Il y aussi ces autres faits dénoncés par l’une de ces mêmes représentantes du personnel. Empêchée, selon elle, huit mois auparavant, de parler à des caissières dans le cadre de son mandat de déléguée. Un mauvais et peut-être faux procès, estiment le directeur du magasin et son conseil.
Et le prévenu de le dire d’emblée :
« Je n’ai jamais eu connaissance de l’identité du représentant de la CGT. »

Une version mise à mal par l’inspection du travail.
 Qui, dans son rapport, note que la qualité dudit représentant figurait, noir sur blanc, couchée sur le registre des visites. Et puis, il y a donc eu ce face à face confus dans le bureau directorial. « Une dizaine de personnes sont venues pour me parler de quelque chose que j’ai eu du mal à comprendre. J’ai simplement fait le rappel des règles en vigueur chez Carrefour », poursuit le directeur.

Vient ensuite une kyrielle de témoins. Remontés ou acquis à la cause du patron, c’est selon. Plus ou moins décontractés aussi. Un ex-responsable de la sécurité, visiblement plus à l’aise entre les rayonnages que debout, devant une barre.
 Et dont les déclarations évoluent aussi vite que les prix en période de soldes :
 « Pour moi, délégué CGT, ça ne veut pas dire grand-chose... »
 Rumeurs et rires dans la salle.

Viennent ensuite une secrétaire, un ex-boucher syndiqué chez FO. Aussi falot que remonté contre ses "concurrents" cégétistes. Dénonçant les « réactions agressives et vindicatives du syndicat adverse qui fait beaucoup de pressions ». Et règne « sans partage » sur ce petit monde de la grande distribution.

Enfin, se présente cet ex-responsable de la sécurité. Se souvenant que, déjà à l’époque, avec les deux prédécesseurs de l’actuel patron du site, « les relations étaient tendues entre la CGT et la direction. Ils pensaient que, parce qu’ils étaient élus, cela leur donnait certains droits ».

En sursis : « On n’est pas obligé d’aimer la CGT, tout le monde vous le reconnaîtra. Tout ce que l’on vous demande, c’est de respecter ses droits », a estimé le représentant du parquet. Un magistrat jugeant « peu convaincants », les arguments d’un prévenu faisant montre de « mauvaise foi ». « Monsieur, paraître plus bête que l’on est, c’est un moyen de défense mais cela marche rarement », a-t-il rappelé.
 Avant de requérir deux mois de prison avec sursis et 2 000 €
d’amende à l’encontre du directeur de l’hyper.

source: midi libre
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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 09:45

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Le géant français de la distribution Carrefour, numéro un européen et numéro deux mondial du secteur, est proche d'un accord avec un groupe local indien, Future Value Retail, pour implanter en Inde des magasins franchisés, rapporte mardi le quotidien The Economic Times.

Carrefour cherche depuis six ans à pénétrer le marché indien où la législation en matière de commerce, extrêmement contraignante, exige le recours à des partenariats avec des groupes locaux.





Source: Le Figaro

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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 17:55

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Le groupe Aeon, partenaire de Carrefour au Japon, a annoncé qu’il ne poursuivra pas l’utilisation de l’enseigne Carrefour au terme du contrat de franchise dont l’échéance est fixée en mars.


Un échec cuisant


Cette décision fait mauvais effet pour Carrefour au lendemain de la publication de son chiffre d’affaires 2009. Sa présence au Japon - indirecte - y était toutefois modeste.
 En 2005, Carrefour avait cédé ses huit Carrefour japonais à Aeon qui en exploite aujourd’hui six.

L’aventure japonaise restera comme l’un des échecs les plus cuisants pour Carrefour à l’international.

 Le Français y avait ouvert son premier hyper il y a tout juste dix ans.



Source: Linéaire

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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 16:12

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Une vingtaine d’employés d’un supermarché Carrefour Market de Guyancourt ont cessé le travail pendant la matinée d’hier.

Ils protestent contre les méthodes de leur directeur et demandent son remplacement. Le responsable du magasin et sa direction régionale ont refusé de s’exprimer.




source: le Parisien

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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 10:17

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Ouverture de 5 nouveaux magasins en Chine dans les villes de Suzhou, Wuhan, Changchun, ChengDu et QingDao


Le 31 décembre dernier, Carrefour Chine a ouvert 5 nouveaux hypermarchés.
Ces magasins s'étendent d'une surface de 7 000 à 9 400m².

 En 2009, Carrefour a ouvert 22 nouveaux hypermarchés en Chine, portant le nombre d'hypermarchés dans ce pays à 156 à la fin de l'année.


Quelle belle fin d’année…


5 magasins ouverts le 31 décembre…

Décidement, les relations entre Carrefour et les autorités chinoises, sont vraiment idylliques…

Mais à quel prix ?...

 

 

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6 janvier 2010 3 06 /01 /janvier /2010 08:36

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Carrefour s’est-il montré trop gourmand en Indonésie ? C’est en tout cas ce que jugent les autorités de la concurrence indonésiennes. Il y a tout juste un an, le distributeur français avait mis la main sur son concurrent local Alfa Retailindo, une chaîne comptant une trentaine de magasins.


56 % de part de marché


Selon les autorités indonésiennes de la concurrence, suite à cette opération, la part de marché de Carrefour est passé de 38 % à 56 %.

Carrefour aurait ainsi violé la réglementation nationale en occupant une position dominante sur le secteur de la grande distribution.
La filiale indonésienne de Carrefour réfute ces chiffres et avance une part de marché de 17 % seulement…

 Carrefour exploite aujourd’hui 61 Carrefour et 14 Carrefour Express en Indonésie.

Les autorités de la concurrence indonésiennes réclament la revente par Carrefour à un concurrent des magasins rachetés en 2008, avec une amende à la clef.
 Carrefour a fait appel de cette décision.




Source: Linéaire
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3 janvier 2010 7 03 /01 /janvier /2010 12:29

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On en sait aujourd’hui un peu plus sur les projets de Carrefour en Inde. Le Français y ouvrira ses premiers cash & carry en 2010. C’est ce qu’a confirmé Yannick Douville, l’un des responsables de Carrefour en Inde, à Hindustan Times.

Le quotidien indien évoque l’ouverture de magasins dans sept grandes villes du sous-continent (1,17 milliard d’habitants). Yannick Douville s’est toutefois refusé à donner des détails sur le programme d’expansion de Carrefour en Inde, se contentant d’indiquer que le distributeur avançait « prudemment mais sûrement ».

Après Wal-Mart, Tesco et Metro


A noter par ailleurs que Carrefour prépare le terrain depuis des mois auprès de ses fournisseurs et notamment des agriculteurs. Selon le quotidien indien, le distributeur aurait déjà formé plus de 1 500 fermiers pour les aider à répondre à ses exigences.
« Cette initiative nous permet de développer nos rapports avec les agriculteurs afin que nous puissions nous approvisionner en fruits et légumes de qualité une fois que nos magasins seront ouverts »,
 a indiqué le dirigeant de Carrefour.

En mai 2009, l’Américain Wal-Mart, numéro un mondial de la distribution, a ouvert son premier cash & carry en Inde, en joint venture avec le groupe indien Bharti. Wal-Mart fournit également une aide logistique et son savoir-faire aux magasins de son partenaire.

Le Britannique Tesco fait de même avec Trent, branche distribution du groupe indien Tata, en attendant l’ouverture de cash & carry. Spécialiste mondial de ce format, l’Allemand Metro a créé cinq cash & carry en Inde.


Une législation restrictive


Pour l’heure, comme pour ses concurrents occidentaux, l’arrivée prochaine de Carrefour se fera sur la pointe des pieds, via des cash & carry. Destinée à protéger le petit commerce local et les distributeurs nationaux, la législation indienne ne permet pas à des groupes étrangers d’ouvrir directement des grandes surfaces, à l’exception de cash & carry, dont l'accès est réservé aux professionnels.

Le nom du partenaire de Carrefour en Inde n’a pas encore été dévoilé. En septembre dernier, la presse indienne évoquait des contacts étroits avec le conglomérat indien Future Group et sa branche distribution Pantaloon Retail (119 hypers Big Bazaar).



Source: Linéaire

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30 décembre 2009 3 30 /12 /décembre /2009 09:20

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La chaîne de supermarchés française Carrefour se trouve devant les tribunaux à Beijing accusée d'avoir exploité une vendeuse d'un de ses fournisseurs.

Sheng Yucang, une vendeuse âgée de 34 ans originaire de la Province du Shandong, a assigné Carrefour devant le Tribunal Populaire du district de Fengtai à Beijing, demandant le paiement d'indemnités de sécurité sociale et d'heures supplémentaires.

« Je ne le fais pas pour moi-même, je le fais pour toutes les vendeuses exploitées par ces supermarchés étrangers », a-t-elle déclaré de retour dans sa ville natale du Shandong, après avoir demandé le 29 décembre à son avocat de déposer sa plainte en son nom devant le tribunal.

Mme Sheng avait été embauchée début 2008 par Walch, une marque de produits de droguerie d'usage quotidien, pour faire la promotion de ces produits dans un supermarché Carrefour de l'arrondissement de Fengtai, mais en fait, une grande partie de son temps avait été passée à décharger des marchandises et à faire du nettoyage pour Carrefour.

Son salaire était de 1 600 yuans (235 dollars US) par mois.

Mme Sheng a déclaré ne pas avoir signé de contrat, que ce soit avec Walch ou Carrefour, avant décembre dernier.

Elle a été licenciée au mois d'avril dernier, alors qu'elle était enceinte de six mois.

« J'ai entendu un responsable de Carrefour dire à une directrice de Walch que du fait de ma grossesse, je ne convenais pas pour travailler là », a-t-elle dit.

« La directrice m'a ensuite sermonée et m'a demandé de partir. Elle a dit 'si vous voulez rester, il vous faudra avorter' », a déclaré Mme Sheng.


Elle a précisé que le service vendant les produits de droguerie comptait environ 60 employées mais que seuls trois ou quatre avaient signé un contrat avec Carrefour, le reste étant vendeuses de différentes marques.

« Nous faisons ce que les employées de Carrefour font, c'est à dire charger et décharger des marchandises, et nettoyer. Vous savez, c'est un travail physiquement très difficile, mais vous devez vous y faire, sinon vous perdez votre emploi », dit-elle.

Des avocats estiment qu'en Chine, il y a actuellement plus d'un million de vendeuses connaissant le même sort que Mme Sheng.

Le cabinet d'avocats Zhicheng de Beijing, un centre de recherche et d'assistance légale destiné aux travailleurs migrants et financé par le gouvernement a pris son affaire en main, ce qui lui a permis de découvrir que ce qui est arrivé à Mme Sheng, loin d'être un cas isolé, est révélateur des « règles cachées » de l'industrie des supermarchés.

« Nombre de supermarchés ne signent aucun contrat avec ces vendeuses, sans parler du paiement des assurances sociales ou des heures supplémentaires. Ils se déchargent tout simplement de leur responsabilité sur leurs fournisseurs comme Walch, mais exploitent ces vendeuses comme des bêtes de somme », dit Tong Lihua, patron de cette société, précisant au passage que cette façon de faire est une relation de travail déguisée introduite depuis l'étranger.

Des cas similaires sont arrivés dans des enseignes locales comme Wu Mart and Merry Mart.

Mais une relation de travail existe en fait entre les supermarchés et ces vendeuses, dit-il.

Prenez Mme Sheng par exemple.
 Premièrement, elle faisait la promotion de produits Carrefour, puisque les fournisseurs avaient vendu leurs produits à Carrefour.
 Deuxièmement, les tâches effectuées par Mme Sheng lui étaient directement assignées par les responsables de Carrefour.
Troisièmement enfin, elle portait un uniforme Carrefour durant ses heures de travail.

Cependant, les demandes de Mme Sheng ont été rejetées par le Comité d'arbitrage du travail de Beijing, n'ayant pas été en mesure de fournir des preuves écrites d'une relation de travail existant entre elle et Carrefour.

Ce qui fait dire à Dong Baohua, professeur de droit à l'Université de politique et de droit de la Chine de l'Est, qu'il reste encore une petite chance pour Mme Sheng de remporter son procès.

« La relation de travail déguisée est encore un terme académique », dit-il.

« Et considérant que Mme Sheng avait une relation de travail claire avec Walch, qui l'a embauchée, payée et licenciée, c'est à peine si l'on peut dire qu'il existe une règle de droit qui engloberait Carrefour ».

« Je n'ai pas le moins du monde levé le pied après être tombée enceinte », dit Mme Sheng, qui depuis qu'elle a perdu son travail s'occupe de son bébé âgé de quatre mois dans son village du Shandong.

Elle n'osait pas se reposer, bien qu'étant enceinte, sachant que le surveillant de Carrefour la contrôlait et pouvait à tout moment demander à Walch de la licencier.

Mme Sheng a déclaré qu'il lui arrivait souvent de rester debout et de travailler de 15h à 4-5h du matin quand elle était en service de nuit.

Son mari est actuellement chauffeur de taxi à Beijing et gagne environ 2 000 yuans par mois.

Avoir cet enfant était une décision difficile, dit-elle, car ils savaient tous les deux combien éléver un enfant à Beijing est onéreux, mais jamais elle n'aurait pensé qu'elle puisse perdre son travail pour cette raison.

16 autres vendeuses embauchées par Beijing "Prince Milk" pour assurer la promotion de ce produit dans les supermarchés Wu Mart, Merry Mart and Ikelong, qui ont connu des déboires similaires à ceux de Mme Sheng, ont également soumis leur cas aux autorités d'arbitrage du travail.

Source: le Quotidien du Peuple en ligne

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25 décembre 2009 5 25 /12 /décembre /2009 11:17

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Le 15 décembre, Carrefour Chine a inauguré un nouvel hypermarché : Le magasin de Yu Hong Plaza. Situé dans la région de Liao Ning, le magasin de Yu Hong Plaza s’étend sur une surface de 6 686 m². Il dispose de 37 caisses et d'un parking de 108 places.


Le 18 décembre, Carrefour Chine a inauguré un nouvel hypermarché : Le magasin de Yancheng Hexiang. Situé dans la région de Jiang Su, le magasin de Yancheng Hexiang s’étend sur une surface de 8 412 m². Il dispose de 34 caisses et d'un parking de 150 places.


A titre de comparaison, Carrefour compte 230 hypers en France (affiliés compris). La Chine talonne désormais l’Espagne (169) et le Brésil (169) en nombre d’hypermarchés Carrefour.

Le rythme de progression du Français en Chine est impressionnant. Carrefour y a inauguré son premier hyper en 1995 (1989 pour Taïwan).


 Il aura donc fallu moins de quinze ans à Carrefour pour y ouvrir 150 hypers, ce qui veut dire une ouverture de magasin tous les...36 jours.

Il serait très intéressant de connaître la  véritable nature des relations entre Carrefour et les autorités Chinoise qui permettent à l’enseigne d’ouvrir quasiment un magasin par mois depuis maintenant 15 ans…

 

Est-ce que par hasard, il n’y aurait pas de relation entre les achats du groupe Carrefour en Chine et l’autorisation quasi mensuelle d’ouverture des magasins sur le territoire chinois …?

 

Est-ce que ce n’est pas toujours par hasard que Carrefour en inondant les rayons de ses  hypermarchés et supermarchés (qu’ils se situent  France ou dans le reste du monde) de produit « made in China » que Carrefour trouve des « petits arrangements » avec les autorités chinoises compétentes ?

 

 

Donc est ce que quelle que part  par relation, ce n’est pas le consommateur français qui finance l’expansion de Carrefour en Chine,
 qui à dirigé ses achats dans le « tout made in China »…
   



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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 14:41

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Quatre-vingts employés environ ont constitué une barrière humaine empêchant, pendant trois heures, l'entrée des clientsà la plus grande surface de l'agglomération briochine.

Hier matin, 90 % du personnel du Carrefour de Langueux, près de Saint-Brieuc, se sont mis en grève.Motifs : la réduction des effectifs et les méthodes de management.

10 h 30. Soudés en une longue chaîne humaine, une centaine de salariés de l'hypermarché Carrefour de Langueux, près de Saint-Brieuc, bloquent les deux entrées du magasin. Les drapeaux CFDT et CGT sont de sortie. La mobilisation est forte, près de neuf employés sur dix. Les visages sont fatigués.

Effectif en baisse

« C'est fermé, madame ! On est en grève. Vous n'avez qu'à aller faire vos courses ailleurs ! »

Derrière son chariot bleuté, cette cliente de la grande surface semble dépitée. Elle comprend bien que les salariés soient mécontents de leurs conditions de travail, mais elle estime que le moment est mal choisi.
À quatre jours du réveillon de Noël, la fréquentation de ce temple de la grande distribution est son apogée.

Hier matin, les consommateurs ont dû rebrousser chemin. Car le mouvement de grève, qui a débuté samedi, s'est durci. Les délégués syndicaux devaient rencontrer Christian Schwegler, le directeur régional, « mais il nous a fait savoir qu'il ne discuterait que si on retournait au boulot. On a refusé »,explique Cyril Toulot, représentant syndical CFDT. Les employés ont campé sur leurs positions. Car le sentiment de ras-le-bol est vif. Quatorze salariés en moins entre 2008 et 2009 pour une charge de travail identique.



« Moi, rapporte ce magasinier, je mets en rayon les produits alimentaires dès 5 h du matin. Je gagne 1 000 € par mois. S'il y a un malade dans l'équipe, j'assure pour deux. Mais la pression de l'encadrement est devenue insupportable. »

La gestion des ressources humaines est mise en cause. Une enquête, réalisée en début d'année, par le comité d'hygiène et de sécurité (CHSCT) révélait une réelle souffrance au travail. « Le taux d'absentéisme frôle les 10 % »,disent les syndicats.

Chiffre contesté par la direction, qui rappelle que les salariés ont touché d'une prime d'intéressement de 370 € et que la baisse d'effectifs n'est pas due à des licenciements, mais à un « turnover naturel ».La nouvelle organisation du travail serait « imposée par un contexte économique et concurrentiel difficile ».

En début d'après-midi, le blocage a été levé car une discussion a pu avoir lieu. Des cinq heures de tractation, sont sorties des propositions : embauche de personnel supplémentaire jusqu'à la période des soldes, constitution de groupes de travail pour améliorer la communication interne, concertation sur les plannings... Une liste de six points que direction et syndicats doivent valider.


Pour Info:  Carrefour Langueux : 9 657 m2. 222 salariés à temps complet. Près de 1,8 million de clients par an...
 
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