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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 08:38

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Après la création de la médiation de la sous-traitance il y a deux mois et la relance de Pacte PME la semaine dernière, la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a signé hier avec une vingtaine de grands groupes la deuxième vague d'adhésion à la « charte des bonnes pratiques pour améliorer les relations entre donneurs d'ordre et PME ».

 

 Promoteurs de la charte, Jean-Claude Volot, président de la médiation de la sous-traitance, et Pierre Pelouzet, président de la Compagnie des acheteurs de France (CDAF), reconnaissent que des entreprises signataires de la charte sont, dans le même temps, concernées par des réclamations de PME auprès de la médiation de la sous-traitance, réclamations qui restent, elles, confidentielles.

 « Signer la charte ne signifie pas qu'il n'y a pas de problème, cela veut dire qu'on progresse », justifie Pierre Pelouzet.

 

Aucun groupe de la grande distribution (neuf ont été assignés par l'Etat pour pratiques abusives envers leurs fournisseurs l'an dernier) ne figure parmi les 45 signataires de la charte.

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 11:37

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L'agroalimentaire envisage la justice contre les distributeurs

 

Les industriels s'insurgent contre certaines pratiques commerciales des enseignes. Bercy temporise. 

 

«Ce sont des méthodes de voyous!»

Comme à son habitude, Jean-René Buisson, le président de l'Association nationale des industries alimentaires (Ania), n'a pas manqué d'étriller la grande distribution lors de la présentation mardi du bilan 2009 de l'industrie agroalimentaire.

Après avoir «accepté du bout des lèvres» la LME, l'Ania ne décolère pas.

«Les distributeurs n'appliquent pas la loi», estime Jean-René Buisson, qui pointe du doigt le fait que ceux-ci refusent le principe même du plan d'affaires, qui fixait par écrit, jusqu'à l'application de la LME, les détails du dispositif promotionnel arrêté au titre de la «coopération commerciale».

 Par ailleurs, au mépris des négociations du début d'année, certaines enseignes auraient décidé d'appliquer les tarifs 2009 jusqu'à l'été.

 

Son de cloche différent à Bercy

Très remontée, l'Ania pèsera de tout son poids pour faire modifier la LME lors du prochain examen de la loi de modernisation de l'agriculture (LMA) à l'Assemblée nationale. Elle envisage aussi de modifier ses statuts afin de se porter partie civile en cas de litige avec les grandes enseignes.

À Bercy, le son de cloche est très différent. Hervé Novelli, qui présentait mardi le bilan annuel de la Direction de la concurrence (DGCCRF), estime que la LME «a apporté des progrès majeurs».

 À commencer par la réduction des deux tiers des marges arrière, qui ne représentent plus que 11 à 12% du chiffre d'affaires des distributeurs depuis l'an dernier, contre 32% en 2008.

 

61 contentieux civils

«La négociabilité des tarifs a permis de renforcer la différenciation tarifaire entre enseignes», a souligné le secrétaire d'État chargé du Commerce.

 L'amplitude était de 12,4 points en 2009, contre 7 points en 2006, signe d'une plus grande concurrence, même si les prix des produits de grande consommation vendus en grandes surfaces n'ont au final reculé que de 0,2% en 2009.

Concernant les négociations commerciales, Hervé Novelli a rappelé que l'action de la «brigade LME»  mise en place il y a un an pour contrôler les pratiques a déjà donné lieu à 377 procès-verbaux et 61 contentieux civils, dont les assignations lancées en octobre dernier à l'encontre de neuf distributeurs.

Mais les premiers jugements qui créeront une jurisprudence n'interviendront pas avant la fin de l'année.

En dehors de certaines clauses litigieuses déjà constatées l'an dernier, la DGCCRF en surveille de nouvelles qui se développent chez les distributeurs, comme le déréférencement partiel sans préavis ou la fixation d'une garantie de marge.

 

 

Panne de croissance

Pour la première fois depuis la fin des années 1980, l'industrie agroalimentaire a enregistré l'an passé une baisse de son chiffre d'affaires. En 2009, les ventes du premier secteur industriel français ont reculé de 8% à 139 milliards d'euros.

«Une vraie rupture», selon l'Association nationale des industries alimentaires (Ania), qui s'explique largement par une forte diminution des prix à la production (- 7,4%).

La prudence a également conduit à un recul de 14% des investissements. La France, qui exporte 70% de sa production en Europe, a par ailleurs vu sa compétitivité décroître, concurrencée notamment par l'Allemagne. Elle est désormais le 4e exportateur alimentaire mondial, avec des exportations en baisse de 9,2%.

«La reprise ne se fera réellement sentir qu'à partir de 2011», prédit l'Ania, la consommation restant en berne. Le risque de défaillance d'entreprises devrait augmenter en 2010.

 

 

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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 07:26

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Pas facile d'équilibrer les relations entre la grande distribution et ses fournisseurs. Les abus persistent selon Jean Gaubert, co-rapporteur du bilan de l'application de la loi de modernisation économique (LME).



La loi de modernisation économique a-t-elle rééquilibré le rapport de forces entre la grande distribution et ses fournisseurs lors de la négociation des tarifs?
Pas vraiment.

Certes, cette loi a permis une diminution sensible des marges arrière mais le rapport de force est toujours le même.

  On se retrouve toujours avec une multitude de fournisseurs face à cinq ou six centrales d'achat. Le système reste très déséquilibré au désavantage des fournisseurs.

 Et quand on a le pouvoir et la force, on trouve toujours les moyens de contourner la loi.

 

  Beaucoup de petites et moyennes entreprises demeurent pieds et poings liés vis-à-vis de leurs clients distributeurs. Elles ne peuvent pas se permettre de claquer la porte des négociations.

 La loi prévoyait aussi un plan d'affaires.

Celui-ci est loin d'être entré dans les mœurs. Les distributeurs ont bien signé pour le 28 février ces contrats annuels fixant l'ensemble des modalités (quantités, prix...) mais ils les ont remis en cause dès le 1ermars.

Néanmoins, cette loi a-t-elle permis des avancées?
On peut souligner en effet quelques avancées, à commencer par la réduction des délais de paiement. Il faut dire qu'en période de crise, les banques y trouvent leur intérêt car elles préfèrent se financer sur des stocks. L'autre bon côté de la loi, c'est qu'elle permet à l'Etat de porter plainte contre une enseigne à la place d'un fournisseur lésé. Une de ces enseignes a d'ailleurs été condamnée.

Avez-vous constaté beaucoup de dérives dans les relations commerciales?
Oui. La pratique qui consiste à acheter trois produits à un fournisseur pour le prix de deux s'est développée. On a vu aussi des acheteurs refuser de payer l'intégralité de leurs factures sans fournir d'explications.

On en a vu d'autres appliquer des pénalités sur des marchandises qui n'arrivaient pas à l'heure.

Pour rédiger notre rapport, nous sommes allés dans de nombreuses entreprises. Certaines ont refusé de nous recevoir ou elles nous ont fait promettre de ne pas les citer dans notre rapport. Elles ont tellement peur de se faire déréférencer. Comment peut-on qualifier un tel système quand les gens ne peuvent plus témoigner sur leur préjudice subi?

Que proposez-vous pour rééquilibrer les forces?
Il faut interdire les marges arrière et encourager les fournisseurs à se regrouper en centrales de vente. En Europe du Nord, cela se fait et cela ne pose pas de problème vis-à-vis du droit de la concurrence.

 

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 15:41

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Grande distribution et marges : je t’aime moi non plus

 
Hier, Nicolas Sarkozy a menacé les grandes surfaces de les taxer si elles ne modèrent pas leurs marges sur les produits agricoles. Mais le problème n’est pas que conjoncturel. Sur le long terme, la tendance est impressionnante.

Selon une étude d’UFC-Que Choisir publiée en janvier 2009, les acteurs de la grande distribution s’en mettent plein les poches.
 Entre 1990 et 2009, les prix en magasin ont augmenté de 50 % tandis que, sur la même période, le prix de vente versé aux agriculteurs chute de 15 %.
 Ainsi, sur un rôti vendu 8,5 euros le kilogramme au consommateur, la marge nette du distributeur atteint 2,25 euros.
 

La baisse des prix affichée dans les hypermarchés se fait aux dépens des fournisseurs
Mais, la grande distribution touche également une marge arrière. Ce concept est encore plus sujet à polémique. Les fournisseurs doivent verser aux distributeurs une prime, le plus souvent de manière annuelle, pour rémunérer la dynamique commerciale que lui apporte le supermarché.
Nous sommes, bien sûr, là dans une pratique assimilable à du racket.
 
 En effet, aujourd’hui, les grandes surfaces ont atteint une telle taille qu’il est pratiquement impossible pour un fournisseur d’exister sans être diffusé dans une grande surface.
 Autrement dit, les fournisseurs n’ont pas le choix :
 s’ils veulent entrer sur ce marché, ils sont obligés de payer.

Pire encore, plus le fournisseur est petit, plus il paiera cher la présence en rayon de ses produits.
Plus le fournisseur est une grosse multinationale plus l’ "incontournabilité" de ses produits lui permettra de limiter la marge arrière qu’il donne aux enseignes.

Il est donc difficile d’estimer précisément la marge « réelle » des grands distributeurs. En réalité, la baisse des prix affichée dans les hypermarchés se fait aux dépens des fournisseurs. Le consommateur devient lui-même complice de ce système.
 En achetant moins cher, il favorise la pression sur les fournisseurs.
 A chacun de se rappeler qu’avant d’être des consommateurs, ils sont aussi des salariés.

Est-ce qu’une personne peu me rappeler à quoi devait servir la Loi LME

 (surnommée Loi Michel Edouard Leclerc)

étudiée par le Ministre de l’Economie de 2004, mise en application le 1er janvier 2009 et qui devait redonner à la fois du pouvoir d’achat au consommateur et redynamiser la concurrence entre les enseignes?

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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 11:10



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Dans une lettre ouverte de la fédération nationale des producteurs de lait adressée à la grande distribution et aux pouvoirs publics, la section spécialisée dénonce la pression exercée auprès des industriels pour faire baisser les prix de vente des produits sortis d’usine qui se répercutera sur le prix des éleveurs.



« La Grande Distribution française a maintes fois répété qu’elle souhaitait soutenir les agriculteurs, qu’elle le prouve ! »

Alors que les négociations tarifaires battent leur plein, la Fnpl constate qu’elle « cherche à nouveau à baisser ses prix d’achat des produits laitiers ».

 Ce qui ne sera pas sans incidence sur le prix à la production

« Les prix à la consommation des produits laitiers ont baissé de 1,4 % en moyenne entre 2008 et 2009 alors que les prix des produits laitiers sortis des usines de transformation ont baissé de 8 %.»


Dans le courrier adressé à la grande distribution et aux pouvoirs publics, la Fnpl rappelle que « la situation des éleveurs laitiers a été catastrophique en 2009. Les Comptes de l’Agriculture font état d’un revenu par exploitant de moins de 9.000 euros sur l’année, soit 750 euros par mois en moyenne ! Plus de 20 % des éleveurs ont un résultat négatif ! »

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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 14:52

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S’approvisionner en produits «bio » en grandes surfaces reste inaccessible tant au niveau du prix que pour la variété des produits et ce, pour la plupart des consommateurs selon une enquête de l'UFC-Que choisir réalisée dans 1624 magasins et publiée ce mardi.

«Outre le faible nombre de produits proposés, c’est surtout le prix qui rend ces produits inaccessibles, souligne l'institut de consommateurs.

Le panier de produits bio de marques de distributeurs (Auchan, Leclerc, Carrefour, etc.) est 22 % plus cher que le panier de marques nationales conventionnelles. Pire, il est 57 % plus cher que le panier des marques distributeurs non bio.»

Une partie de cet écart est justifiée selon l'association car l’agriculture biologique s’interdit l’usage d’engrais et de pesticides de synthèse, d'où un rendement moindre qui rend les productions biologiques plus chères. Dans le cas particulier des produits transformés, les fabricants des filières bio mettent par exemple en avant la qualité de leurs recettes intégrant moins d’additifs et plus d’ingrédients nobles, ce qui a également pour effet de renchérir le prix. Mais ce surcoût ne justifie pas ces écarts de prix, selon l'UFC Que-choisir.


La production intensive mieux subventionnée que la culture biologique


La grande distribution contribue également à renchérir les fruits et légumes Bio. Par exemple, alors que la marge est en moyenne de 50 centimes d’Euro pour les pommes standard, elle atteint 1,09 € pour les pommes Bio. Quant aux carottes, leur marge passe de 80 centimes en conventionnel à 1,33 € pour le Bio !»  

Selon UFC-Que Choisir, le marché des produits biologiques ne doit pas rester un marché de niche, réservé aux ménages les plus aisés.  A cet effet, l’association réclame un calcul plus équitable des aides de la PAC, permettant un rééquilibrage des aides en faveur des exploitations en agriculture biologique; que la grande distribution rende le ‘bio’ accessible au plus grand nombre, en augmentant le nombre de références en rayon et en appliquant les mêmes marges que celles qu’elle applique aux produits conventionnels et que l’Observatoire des Prix et des Marges éclaire la formation du prix des produits biologiques.



Source: Le Parisien 

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 17:02

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Une bataille entre supermarchés pour capter la clientèle du dimanche s'est-elle discrètement déclenchée ? A Paris, depuis quelques semaines, les enseignes multiplient les ouvertures dominicales. Et n'en déplaise à certains chefs d'entreprise, l'argument selon lequel les salariés opteraient pour le travail du dimanche "parce que ça les arrange", n'est que très rarement vérifié.

"Evidemment que ça nous ennuie, on a une famille nous aussi !", indique ainsi Houssine, employé dans un Franprix près de la gare de l'Est dans le 10e arrondissement. Depuis septembre 2009, le magasin est ouvert le dimanche, le matin comme l'après-midi, grâce à une dérogation préfectorale. Depuis, les employés n'ont visiblement pas d'autre choix que de se plier à ce nouvel agenda.

"C'est l'ordre des grands patrons", déplore un chef de rayon.
 Le gérant du supermarché, d'astreinte ce dimanche pluvieux de janvier, évoque, lui, la notion de "volontariat obligatoire", inventée par sa hiérarchie.
 "J'étais d'accord pour signer mon contrat de travail, mais ça s'arrêtait là !", dit-il.


Ces employés sont d'autant plus amers que les salaires ne sont pas majorés. Et travailler le dimanche ne leur donne pas droit à un jour de repos supplémentaire. En outre, cette nouvelle contrainte ne dope pas spécialement les ventes. "Le chiffre d'affaires est le même que les autres jours de semaine. Dans d'autres magasins, c'est le double, mais pas chez nous", indique le gérant adjoint de ce Franprix.


"Dérogations particulières"


Un peu plus loin, dans un autre supermarché Franprix, lui aussi ouvert le dimanche, on évoque des ventes "significatives" ce jour-là. Mais le personnel n'est pas franchement plus enthousiaste. A la caisse, une employée d'origine indienne explique :
 "J'ai besoin d'argent, je n'ai pas vraiment le choix."
A côté d'elle, sa collègue opine, discrètement.


Le groupe Casino, qui chapeaute les enseignes Franprix, assure n'avoir pas donné de directive pour ces ouvertures dominicales. La grande distribution alimentaire s'est exclue des débats de 2009 concernant l'élargissement du travail du dimanche.

 Les acteurs se disaient satisfaits du dispositif en place les autorisant, de plein droit, à ouvrir le dimanche jusqu'à 13 heures. Le nouveau texte a accordé une demi-heure supplémentaire, soit jusqu'à 13 h 30. Mais certains indépendants gérés en franchise font "un peu comme cela les arrange", explique-t-on chez Casino.


Pour les grandes enseignes, il n'est pas question d'être hors la loi. "Certaines peuvent bénéficier de dérogations particulières", indique la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD). Les autorisations préfectorales sont légion, et les enseignes peuvent négocier au cas pas cas avec les autorités. "Cela reste rarissime", assure la porte-parole de la FCD. La profession fait toutefois peu à peu part de ses ambitions dominicales de façon plus officielle. Chez Monoprix, la direction reconnaît ainsi se lancer dans ces ouvertures dominicales "pour s'adapter à la concurrence" et "parce que la clientèle le réclame".

Depuis janvier, certains Monop' ouvrent ainsi les dimanches après-midi jusqu'à 22 heures pour tester, dans un premier temps, l'intérêt du dispositif. Et rue du 8-Mai-1945, dans le 10e arrondissement de Paris, le manager d'un de ces magasins nous explique qu'une équipe dédiée travaille ce jour-là. Et ce jour-là seulement.

Dans les rayons, à la caisse, le personnel en poste est en majorité composé d'étudiants qui, comme Hakim, en deuxième année de licence en science de l'éducation, trouve même le concept adéquat : "Comme ça, j'ai le reste de la semaine pour réviser mes cours. Et puis, je suis célibataire, et sans enfants."



Source: Le Monde

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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 17:56

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L'Office anti-cartel allemand a annoncé avoir mené jeudi des perquisitions dans 15 entreprises de distribution et de production du pays, dont les géants Metro et Lidl, soupçonnées de s'être entendues sur les prix de vente de certains produits.


L'enquête des autorités de la concurrence porte sur la confiserie, le café et les aliments pour animaux domestiques, détaille un communiqué.


Les perquisitions ont concerné 15 entreprises, dont 11 chaînes de supermarché, de droguerie et d'aliments pour animaux, et elles ont été menées par 56 employés de l'Office assistés de 62 policiers, précise le communiqué.

Des procédures visant d'autres entreprises de distribution ont été ouvertes en parallèle par écrit.

Si les soupçons de l'Office se confirment, les entreprises concernées risquent des amendes, précise le communiqué.


Le numéro un allemand de la distribution Metro a fait notamment l'objet de perquisitions et coopère pleinement avec les autorités, a déclaré à l'AFP un porte-parole du groupe. L'enquête en est à ses débuts, a-t-il ajouté.


Le groupe de hard discount Lidl a lui aussi confirmé à l'AFP avoir fait l'objet de perquisitions, tout comme la chaîne de supermarchés Edeka.

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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 13:35

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Le conseil belge de la concurrence accuse des groupes de distribution alimentaire occupant une place stratégique sur le marché belge ainsi qu'un fournisseur de s'être entendus sur les prix de certains produits de confiserie.

Selon l'organisme public, les sociétés ont coordonné des augmentations de prix et partagé des informations sensibles sur des confiseries au chocolat, des pâtes à tartiner et des petits bonbons depuis 2002.


Les principaux groupes de distribution en Belgique sont les belges Delhaize 
et Colruyt CPMR.BR, le français Carrefour et les spécialistes allemands du hard discount Aldi et Lidl.

Delhaize et Carrefour Belgique ont dit avoir connaissance de ces accusations mais n'ont pas souhaité faire davantage de commentaires.
 Les représentants de Colruyt n'étaient pas joignables dans l'immédiat.


L'affaire va être portée devant une chambre du Conseil de la Concurrence où les sociétés auront l'opportunité de se défendre.

Un responsable de l'organisme public a précisé que le dossier devrait être bouclé dans un délai de six mois.

 

Source: Reuters

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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 10:35

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Les prix des produits "premiers prix" ont gonflé de 9,3% entre 2006 et 2009, selon l'Observatoire des prix de Familles rurales, à paraître le 13 janvier, qui s'appuie sur un échantillon de treize rayons de produits. Il s'agit de la catégorie d'articles qui a le plus augmenté sur cette période. Le prix des pâtes premiers prix vendues en hard discount a même explosé de 69% entre 2007 et 2009.

Toutes les catégories de produits de consommation indiquent des prix à la hausse entre 2006 et 2009 : qu'il s'agisse des articles de grandes marques (+2%), des marques de distributeurs (+0,8%) ou des premiers prix (+9,3%). Concernant ces derniers, les tarifs ont le plus gonflé dans les hypermarchés (+9,96%) et dans le hard-discount (+9,25%).

En détail, les pâtes "premiers prix" se sont particulièrement distinguées dans les divers circuits de distribution, augmentant entre 2007 et 2009 jusqu'à 64% en hypermarché (après +83,6% entre 2007 et 2008) et jusqu'à 69% en hard discount.

Au final, le prix du panel moyen, évalué par Familles rurales, entre 2006 et 2009 a augmenté de 4,19 euros, soit une hausse de 3,2%. Les produits de grandes marques et les MDD ont le plus augmenté dans les commerces de proximité, respectivement de 28,4% et de 5,86%.

A noter que les produits de grande consommation affichent des prix en hausse de 1,1%, soit 1,41 euro entre 2008 et 2009. Les prix des produits de grandes marques ont augmenté de 3,8%, ceux des MDD ont baissé de 1,2% et ceux des "premiers prix" se sont repliés de 0,5%.

Cet observatoire repose sur les relevés de prix de 34 produits de consommation, dans treize catégories différentes, des eaux aux produits pour bébés en passant par les jus de fruits et les petits-déjeuners. Les étiquettes tarifaires ont été relevées dans les hypermarchés, les supermarchés, les commerces de proximité et les hard-discounts.

 

 

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