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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 08:35

À dix jours de la fermeture définitive de leur magasin, les salariés continuent à se battre pour leurs droits. Il était 13 heures ce mercredi lorsqu’ils ont décidé de se mettre en grève illimitée.

Les discussions entamées une heure auparavant avec Noël Magdalenc, le directeur régional de l’enseigne et Sandy Voiret, la directrice des ressources humaines, n’ont pas abouti. Les onze employés souhaitaient évoquer leurs revendications, tandis que la direction voulait simplement discuter de la procédure de licenciement.

Ces revendications portent essentiellement sur la prime de licenciement et sur le congé de reclassement.

La direction de Leader Price n’a pas souhaité répondre à nos questions. « C’est aux salariés que nous nous sommes adressés. Nous n’avons pas à vous parler », ont-ils simplement déclaré.

« Quand ils ont vu la feuille avec nos revendications, ils nous ont dit qu’ils n’étaient pas venus pour ça mais pour nous expliquer le déroulement du licenciement, ce qu’on connaissait déjà. De plus, ils n’étaient pas contents de voir que le syndicat FO était là », explique Sultane l’une des employées.

«On va durcir le mouvement»


Il faut dire que la responsable syndicale de Force ouvrière, Simone Gallindo, est l’un des plus fervents soutiens des salariés. Accompagnée de Franck Stempfler, secrétaire général de l’Union départementale Force ouvrière, elle était présente ce mercredi pour soutenir et motiver les troupes. « Ils sont en train de vous enfumer là. Ils vont essayer de vous intimider, de trouver la faille », lance-t-elle aux salariés encore indécis quant à la décision de faire grève.

Finalement l’hésitation est de courte durée et tous approuvent la mesure. Personne n’est vraiment étonné que la discussion ait tournée court. « Nous ne sommes pas surpris, depuis le début, ils ne font que dire qu’ils répondront plus tard, pour pouvoir gagner du temps », expliquent-ils.

Habillés aux couleurs du syndicat FO et munis de drapeaux, tous sont restés devant les portes fermées du magasin. « Nous sommes en grève », lancent-ils avec un air de bravade à un habitué venu faire ses courses, avant de saluer un automobiliste qui leur renvoie le salut, le poing levé.

Le maire Régis Petit est venu les assurer de son soutien dans l’après-midi (voir encadré). « Si on peut vous accompagner, quelle que soit la façon, on sera là », a-t-il affirmé.

Les grévistes ont prévu de ne rien lâcher. À l’heure où sont écrites ces lignes, ils avaient l’intention de passer la nuit près de leur entreprise et lançaient un appel aux dons aux restaurateurs de la ville. « On va durcir le mouvement et peut être même bloquer les accès au parking ! », prévient Simone Gallindo. Avant d’avertir, telle une déclaration de guerre : « Les salariés partent à la grève, ça y est ».

 

 

Source: Le Dauphiné

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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 11:12

leader

 

 

 

Bonjour,

 

je voulais juste dire que la semaine dernière j'ai commencé dans un magasin Leader Price comme assistant de direction, donc le jeudi j'arrive pour 7 h comme demandé et là on m'annonce que je ferais 7h 20 h pour apprendre le métier,

 soit 13h par jour et en fin de journée j'apprend par le directeur régional qui venait faire ma connaissance , entre autre, que les heures sup ne sont pas payées,

donc pour résumer pour travailler chez eux il aurait fallu que je fasse 13 h par jour payées 7 h

et donc faire cadeau pendant ma formation de 6h par jour et tout ça pour 1260 € net,

donc je suis partis et je recherche à nouveau un travail, voilà.

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 13:48

leader

Les producteurs landais ont trouvé au Leader Price montois des produits venus de Bulgarie
Les leaders FDSEA et JA ont dénoncé les prix et l'étiquetage des magrets et foies gras vendus par le Leader Price de Mont-de-Marsan. Photo Ils étaient cet automne à Leclerc, après être également passés par Intermarché au printemps dernier, pour la viande de porc. Hier après-midi, c'était à Leader Price à Mont-de-Marsan. Les agriculteurs landais en avaient après l'enseigne de grande distribution qui procède en ce moment à une vente promotionnelle de magrets et foies gras défiant toute concurrence : 7,99 € le kilo pour les uns, 14,99 € pour les autres. « Ce prix-là est catastrophique, car c'est en dessous de nos prix de revient, s'insurge Christophe Barrailh, président de la FDSEA, habillé en canard comme un de ses collègues. Le surcoût alimentaire dû à la hausse des céréales est de 3 euros, à comparer avec 15 euros, le prix moyen du canard abattu. » Un différentiel de 20 %, que les producteurs ne demandent pas de combler entièrement. « Nous savons qu'il y a toute une gamme de produits, poursuit M. Barrailh, et qu'il y a aussi l'abatteur, le découpeur, toute une chaîne après nous. Mais nous estimons qu'une hausse de 12 % du prix qui nous est payé est justifiée. »
C'est avec ces arguments que la vingtaine d'adhérents des syndicats FDSEA et JA sont venus à Leader Price inspecter les produits mis en vente. Mais quand ils ont vu la marchandise, produits français et bulgares mélangés, ils étaient plutôt remontés. « Les publicités dans les boîtes aux lettres mentionnent clairement Origine France, râlent les producteurs. Or les foies gras et magrets de France et de Bulgarie sont présentés ensemble dans le même rayon, de plus avec des étiquettes peu claires »
Les fraudes sont saisies
Effectivement, les produits sont présentés sous une marque rappelant le Sud-Ouest, et conditionnés à Vik-Fezensac, écrit avec un K.
« C'est typique de La société Gers distribution ou Farbos distribution, basée à Nogaro (Gers), relate Christophe Barrailh. Un intermédiaire qui ne fait qu'acheter et revendre après conditionnement, sans rien produire ni transformer. Nous avons saisi le service des fraudes à ce sujet. » En attendant que l'enquête détermine si ce procédé est légal ou pas, les agriculteurs ont demandé que les lots soient retirés de la vente. Le directeur du magasin, admettant les critiques mais répondant que c'est la centrale d'achat, basée à Blagnac, qui impose cet approvisionnement, y a accédé. Cela ne tombe pas trop mal, la vente promotionnelle finit aujourd'hui.
« Jean-Pierre Coffe nous dit qu'à Leader Price on peut avoir confiance parce que c'est pas cher et c'est bon, explique M. Barrailh, mais ce type de vente, pratiquée en ce moment dans 80 magasins de cette enseigne dans le Sud-Ouest, est une véritable destruction d'emplois. Cela crée une référence et incite la concurrence à aller trouver encore moins cher, puisque la prime va aujourd'hui au moins disant. » Et on n'a pas parlé de qualité
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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 08:55

leader

 

 

 

Après avoir rencontré le directeur du centre Leclerc de Saint-Paul-lès-Dax qu'ils avaient investi à 10h30 ce matin, la trentaine d'agriculteurs de la FDSEA ont pris à midi la direction du Leader Price situé dans le quartier du Sablar, à Dax.

 

Comme pour le magasin Leclerc, ils ont vérifié l'origine de la viande vendue.

 

Dans les rayons de la grande surface hard discount, ils ont trouvé du magret de canard et du foie gras originaires de Bulgarie.

 

Ils sont actuellement en discussion avec le directeur du magasin pour lui demander de vider ses rayons.

 

 

 

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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 10:04

leader.jpg

Non aux kiwis italiens à 0, 49 € le kilo

Une dizaine de producteurs de kiwis de la FDSEA et des jeunes agriculteurs ont investi pacifiquement, samedi matin, le Leader Price de Boé qui avait mis à la vente une palette de kiwis importés d'Italie à 0, 49 € la barquette d'un kilo.


« Proposer des kiwis à ce prix en pleine zone de production, est de la provocation », ont expliqué les manifestants, en précisant que « 0, 49 € le kilo était le coût de production du kiwi en Lot-et-Garonne à la sortie du verger ».

 La direction du magasin a accepté de retirer de la vente les kiwis italiens.

Au-delà du problème des kiwis, c'est toute la filière des fruits et légumes qui souffre actuellement. Les producteurs dénoncent des distorsions de charges au sein de la Communauté européenne qui ne sont pas prises en compte par les politiques.

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