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7 mai 2015 4 07 /05 /mai /2015 07:22

C'est l'histoire du pot de confiture : tant qu'on ne se fait pas prendre la main dedans, on se délecte ; quand on se fait surprendre, ça peut faire mal. Cela arrive à Intermarché...La DGCCRF (1), bras armé du ministère des Finances en matière de concurrence et répression des fraudes, vient d'adresser deux assignations au groupe de distribution.

Que lui reproche-t-on ? D'avoir fait pression sur ses fournisseurs (dont certains, regroupés en association, sont à l'origine de la plainte auprès de Bercy) pour obtenir des baisses de prix, sans aucune contrepartie, et des garanties sur ses marges. D'après le quotidien Le Figaro, les Mousquetaires demandaient 3,5 % du chiffre d'affaires réalisé avec chaque industriel. De plus, ils auraient inscrit des clauses illicites dans des contrats.

« Preuves accablantes »

Que la grande distribution presse ses fournisseurs - parfois avec des pratiques très limites - n'est pas nouveau. Mais généralement, elle le fait discrètement. Le Figaro explique d'ailleurs que d'autres enseignes sont soupçonnées par Bercy mais que le ministère n'a pas de preuves contre elles. Ce qui n'est pas le cas pour Intermarché. Le quotidien parle de «preuves accablantes ».

Hier, l'enseigne a confirmé ces assignations. Mais elle n'a pas souhaité les commenter. Elle devrait le faire dans quelques jours, devant la DGCCRF. Avant de comparaître devant le tribunal de commerce d'Ivry où elle risque une amende pouvant atteindre 2 millions d'euros.

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30 décembre 2013 1 30 /12 /décembre /2013 10:45

Elles ont peur. Peur de leur patron. C’est pourquoi, elles ont insisté pour rester anonymes. Elles, ce sont des employées d’Intermarché. Depuis 2008, elles disent subir des humiliations répétées et un management par la terreur de leur directeur. Certaines ne sont plus dans l’entreprise, d’autres s’accrochent.

« Dès son arrivé, à l’inventaire de cession, il nous a annoncés : Je suis là pour vous faire pleurer. » La pression est alors montée crescendo. « Aux réunions le matin, il lui arrive de taper du poing, de nous dire que nous ne sommes pas bons et de nous monter les uns contre les autres. »

Pour certains, les charges de travail auraient été multipliées. « Il nous demandait des choses impossibles, plusieurs tâches à faire en très peu de temps. C’est de l’esclavage. »

Certaines ont craqué et

sont en arrêt maladie

Derrière, les sanctions n’ont pas tardé. À coup d’avertissements reçus par lettre recommandée avec accusé réception, de notes de service à tire-larigot, et de convocations dans le bureau.

« Parfois, nous sommes convoquées sans raison apparente. On y va avec une boule au ventre. De toute façon, pour lui, si nous ne sommes pas sortis en pleurant, ça ne va pas. Il n’est pas seul dans le bureau. Il nous menace, on en prend plein la tête, il nous rabaisse. »

En perte de confiance et d’estime, quelques-unes vont voir leur santé se dégrader pour finalement craquer et se mettre en arrêt maladie. « Mon dernier jour, je faisais 18 de tension. Aujourd’hui, j’ai encore du mal à sortir de chez moi », atteste l’une et une autre d’ajouter :« Nous n’avions pas de problèmes avec les anciens patrons. Nous, ce que l’on veut, c’est qu’il nous respecte. »

Par ailleurs, des employées n’auraient pas reçu leurs fiches de paie depuis des mois. « Il faut leur envoyer des lettres recommandées pour les avoir et encore. »

Quant aux autres témoignages, ils sont affligeants : « Pute, conne, bourrin, voilà comme il traite les employés »« Ici, ça marche à coups de poing dans la gueule, si vous n’êtes pas content, la porte est grande ouverte ». Ce harcèlement moral, elles comptent bien le faire reconnaître. Certaines ont d’ailleurs entamé des procédures auprès des autorités compétentes.

Contactée à plusieurs reprises par téléphone, nous n’avons pu obtenir aucune information de la part de la direction d’Intermarché, qui aura tout loisir de pouvoir s’exprimer dans nos colonnes ultérieurement.

 

Source: L'union Ardenais

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 09:32

Vendredi dernier, de 0h à minuit, la moitié des 147 employés de la base logistique du groupe Intermarché à La Ferté Macé (61) a cessé le travail.


Une bonne soixantaine de salariés de la base logistique « Intermarché » à la Ferté Macé, ont cessé le travail ce vendredi. Lls sont depuis longtemps inquiets quant à l'avenir du site ornais, à cause d'une nouvelle très grande base logistique qui va voir le jour à Argentré.

Ils dénoncent par ailleurs une revalorisation de leur salaire, qui est inférieure à celle accordée aux salariés d'autres sites du même groupe.


source: tendance ouest

 

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 06:00

Les salariés de la base logistique Intermarché, qui emploie 250 salariés à Bressols (Tarn-et-Garonne), ont bloqué tous les camions vendredi contre le licenciement d'un collègue qui avait mangé des biscuits destinés à "la casse", a-t-on appris lundi auprès du syndicat CGT.

 
A défaut d'obtenir la réintégration de cet homme de 49 ans, ayant trente ans d'ancienneté, le mouvement de grève a permis d'arracher une indemnité de20000 euros pour le salarié, licencié "pour faute grave" le 24 novembre sans préavis ni indemnité. 

Cet homme a accepté de signer cette "transaction", renonçant du même coup à un recours devant les prud'hommes.


"Ce chauffeur de nuit, rentrant d'une tournée de livraison avec son responsable direct, avait mangé deux biscuits pris dans un paquet abîmé destiné à la casse, et avait été dénoncé par le responsable", a expliqué à l'AFP le délégué CGT Pierre Fernandez.


"Pour le licencier, on a ajouté à cette faute un refus d'accomplir une autre tâche prévue dans son contrat, alors que la demande ne lui était même pas parvenue", a ajouté le délégué syndical.
"Tout axer sur le biscuit c'est un raccourci, il y avait un ensemble d'éléments justifiant le licenciement", a indiqué le directeur de l'établissement, Guillaume de Vernon, en refusant de "s'étaler davantage sur le sujet".
"Les règles sont parfaitement connues, la consommation de marchandises de l'entrepôt, quelles qu'elles soient, est interdite", a toutefois ajouté le directeur.
Selon lui "ce vol est une pratique trop répandue, il y a eu plusieurs cas ces derniers temps, et nous appliquons le règlement intérieur".
Le syndicat "n'exigeait pas l'abandon de toute sanction" a déclaré Pierre Fernandez, mais il estime la mesure "disproportionnée". 


"On préfère que vous écrasiez un paquet de gâteau plutôt que le manger, c'est faramineux ce qu'on doit jeter, cela me dérange qu'il y ait une volonté de ne rien nous donner", a-t-il ajouté.


A l'entrepôt de Bressols, spécialisé dans les produits "secs" (conserves, gâteaux, boissons) les paquets abîmés sont destinés à être reconditionnés ou jetés, et certains vont à la Banque alimentaire, selon le délégué syndical.
Le groupe Intermarché réorganise actuellement le fonctionnement de tous ses entrepôts et en informe actuellement tous les Comités d'établisseement.
En Midi-Pyrénées, la base de produits frais de Lectoure (Gers) sera fermée en 2014 et ses salariés invités à rejoindre un prestataire extérieur, à quelques kilomètres de Bressols tout près de Montauban.

 

Source : Le Parisien

 

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2 septembre 2012 7 02 /09 /septembre /2012 18:50

                                                                         intermarch-2.jpg

 

 

Un employé aurait notamment été mis a pied par sa direction pour avoir fumé une cigarette sur le parking.

 

L'Union CGT dénonce les agissements d'un magasin Intermarché, à Bergerac (Dordogne) selon Sud Ouest.

Le 11 août dernier, lorsque l'un des délégués du personnel est mis à pied pour avoir fumé une cigarette sur le parking, c'en est trop. Depuis, ils témoignent.

Une poignée de salariés parlent "d'acharnement" envers leur collègue. Selon la secrétaire de l'Union locale, "la direction fait payer à ce salarié son militantisme". Depuis sa mise à pied, l'employé qui avait fumé sur le parking du magasin est sans nouvelle de sa direction : "La mise à pied peut s'accompagne d'une sanction discipline ou déboucher sur un licenciement, explique la secrétaire de l'Union locale de la CGT, Christel Morin. "Mais l'employé ne sait rien, il est chez lui, sans préavis, ni indemnités."

Mais il n'est pas le seul à souffrir des pratiques d'encadrement du magasin : "La direction nous demande de ne pas perdre de temps à dire bonjour aux collègues quand elle nous surprend en train de saluer notre représentant", rapporte une jeune employée du magasin.

Aux dires des employés de la grande surface, les salariés qui prennent le risque d'aller contre cette injonction s'exposent eux-mêmes directement à des « punitions". "Sournoises !", précise un employé : "La direction pourrit nos emplois du temps".

La direction n'a pas souhaité répondre aux sollicitations de la rédaction de Sud-Ouest.

 Source: Sud ouest

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 07:34

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Pêche mensongère

 

 

Militant contre la pêche aux chaluts profonds, l'association Bloom a déposé plainte pour publicité mensongère contre le groupe Mousquetaires-Intermarché qui possède sa propre flotte (Scapêche) et affiche des arguments et un logo évoquant son engagement pour une pêche responsable.

Un abus intolérable, selon Claire Nouvian, présidente de Bloom: «La pub induit le public en erreur en prétendant qu'Intermarché réalise en mer des actions qu'il ne mène pas.»

Les techniques utilisées pour pêcher les poissons des profondeurs, comme la lingue bleue ou le sabre noir, sont dénoncées par de nombreux chercheurs et des ONG alors que les nations ont pris l'engagement d'éliminer d'ici à 2012 les pratiques de pêche destructrices.

 

source: le Figaro

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30 juin 2012 6 30 /06 /juin /2012 06:59

                                                            intermarch-2.jpg

 

 


Le Jury de déontologie publicitaire (JDP) épingle une publicité du groupement des Mousquetaires (Intermarché) qui se targuait de « jouer un rôle déterminant dans le maintien durable de la pêche en France ».

« La publicité relative à l’activité de pêche du groupement Les Mousquetaires ne respecte pas la recommandation de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) sur le développement durable ». Telle est la décision rendue par le Jury de déontologie publicitaire (JDP) qui a demandé à l’ARPP de prendre des mesures pour que cette campagne publicitaire ne soit pas reconduite. Cette décision fait suite à la plainte pour publicité mensongère déposée en mars dernier par l’association Bloom, une ONG qui se donne pour mission de sensibiliser le public à la protection des milieux marins. Dans un encart publié fin 2011 (1) dans plusieurs magazines (L’ExpressLe PointMarianneLe Figaro Magazine et Courrier International), les Mousquetaires prétendaient « jouer un rôle déterminant dans le maintien durable de la pêche en France » et donnaient l’assurance aux consommateurs « de trouver chaque jour dans leurs rayons un poisson d’une qualité irréprochable, à savourer sans l’ombre d’un doute… et pour longtemps encore ».


Pour le JDP, c’était sans doute pousser le bouchon un peu trop loin, même si les attendus de sa décision reconnaissent qu’Intermarché « ne se prévaut pas de manière injustifiée ou abusive des termes "pêche durable" ou "pêche responsable" ». Il est vrai que le premier armement français (17 navires), la Scapêche (Société centrale des armements Mousquetaires), s’est engagé depuis 2006 dans une démarche de pêche responsable. Notamment avec l’adoption d’un cahier des charges privé, validé et contrôlé par le bureau Véritas, qui s’articule autour de quatre grands axes : préservation de la ressource halieutique et de la faune marine, respect du bien-être et de la sécurité des équipages et satisfaction du consommateur (traçabilité, garantie d’origine, fraîcheur du poisson).  Un engagement reconnu par le JDP qui souligne que « l’impartialité et l’objectivité, tant du bureau Véritas que de la méthode de certification à laquelle il se réfère, ne peuvent être mises en doute »

Le chalutage incompatible avec une pêche durable

Seul problème : certains navires de la flotte d’Intermarché pratiquent le chalutage en eaux profondes, « une forme de pêche qui met en péril les écosystèmes marins comme les organismes profonds, qu’il s’agisse des espèces ciblées ou des prises accidentelles »assure l’ONG. Très décriée (à juste titre) à ses débuts dans les années 90 par les associations écologistes, la capture d’espèces des grandes profondeurs (lingue bleue, sabre noir) fait aujourd’hui l’objet d’une règlementation draconienne : limitations de l’effort de pêche, contingentement du nombre de navires autorisés, zones de protection des écosystèmes marins, embarquement d’observateurs scientifiques, etc. Des mesures qui ne sont plus contestées par la profession. Question de survie. « En une dizaine d’années, j’ai vu les mentalités de pêcheurs changer du tout au tout. On est passé du déni complet de l’épuisement des ressources à des demandes de pêches de plus en plus sélectives »,affirme Tristan Douard, le directeur général de la Scapêche. « Notre action se base sur le code de conduite établi par la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) pour une pêche responsable. Pour la lingue bleue, par exemple, nous avons d’ores et déjà atteint le Rendement maximal durable (RMD) fixé par l’Europe pour 2015-2020 »

C’est donc moins sur le fond que sur la forme que les Mousquetaires se sont fait épingler. Par exemple, le Jury a estimé que l’auto-label « Pêche responsable » du distributeur présentait une forte ressemblance avec celui du Marine Stewardship Council (MSC), un label indépendant mondialement  reconnu caractérisant le caractère respectueux de l’environnement de la pêche, et entraînait donc un risque de confusion pour le consommateur (visuel ci-dessous). « Les deux logos sont pourtant très différents », se défend Tristan Douard. « De plus, les critères de certification ne sont pas les mêmes. Le label du MSC ne prend en compte que la préservation des ressources halieutiques, alors que celui des Mousquetaires s’engage aussi sur l’aspect social et la qualité du poisson ». D’ailleurs le MSC, qui dispose d’importants moyens financiers et juridiques, n’a jamais considéré que ce logo puisse prêter à confusion.

 

 

 

 

 

Source: UFC que choisir

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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 11:40

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À l'automne 2006, Thierry Blaszezyk et son épouse reprenaient l'Intermarché de Surgères. Jeudi dernier, ils répondaient de harcèlement moral devant le tribunal correctionnel de La Rochelle. Dès le début de l'audience, l'affaire prenait une connotation particulière puisque trois anciennes salariées étaient assises sur le banc des parties civiles.

Âgées d'une quarantaine d'années pour deux d'entre elles et d'une vingtaine d'années pour la troisième, elles avaient travaillé entre septembre 2006 et janvier 2008 sous la responsabilité de Thierry Blaszezyk, PDG de la société et sous celle de son épouse Marie, directrice générale.

Vingt-trois années d'armée

Le PDG est l'actuel maire de la petite commune de Vouhé.L'intéressé précisait sa position de vice-président de la Communauté de commune de Surgères (en charge de l'action sociale). Le mis en cause, dont il fut rappelé les vingt-trois années dans l'armée et dont l'expertise psychologique mettait en évidence un fonctionnement rigide, niait d'un bloc toutes les accusations des anciennes salariées concernant la dégradation de leurs conditions de travail qui avaient porté atteinte à leurs droits, dignité, santé psychique. Les trois femmes avaient souffert de dépression. La médecine du travail avait prononcé une inaptitude totale. Le licenciement avait suivi. (1)

Le PDG balayait aussi de la main les témoignages allant dans le sens des plaignantes, défendues par Mes Marie Legillon et Claudine Paillet. S'il reconnaissait avoir pu être parfois autoritaire, il justifiait que cela avait été pour la bonne marche de l'entreprise. Son épouse, mise en cause dans un dossier, lâchait simplement : « J'ai dû m'emporter mais pas en disant des gros mots ».

Yves Fliche, l'avocat du couple, faisait entre autre valoir des attestations d'autres salariés d'Intermarché qui vantaient les mérites de M. et Mme Blaszezyk. Il tentait d'autant plus de mettre à mal l'accusation de harcèlement que le ministère public le considérait comme établi et avait requis la condamnation de chaque membre du couple à 2 mois de prison avec sursis, mise à l'épreuve pendant 18 mois et à deux fois 5 000 euros d'amende avec sursis.

Le tribunal condamnait le mari et son épouse à trois mois de prison avec sursis et à verser solidairement 4 000 euros à deux des plaignantes et 3 000 à la troisième.

(1) Les trois salariées ont fait valoir la responsabilité de leur ancien employeur devant le conseil des prud'hommes.

 

 

source: sudouest.fr

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 15:28

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La colère couvait dans les rangs des salariés de la base Intermarché de Bressols depuis quelque temps. Hier matin, à 4 h 30, juste avant la prise de poste pour la première équipe (5 heures-13 heures), il a été décidé à plus de 80 % des salariés présents de bloquer les accès de cette base aux camions d'Intermarché. Les préparateurs et caristes autour des représentants syndicaux de l'entreprise (FO et CGT) entreprenaient le filtrage-blocage. À 13 heures une assemblée générale confirmait la poursuite du mouvement pour l'équipe de l'après-midi (13 heures-21 heures). Les délégués syndicaux tentaient de joindre via une conférence téléphonique le directeur de la base de Bressols et le directeur régional logistique qui se trouvent en stage de formation à Castets dans les Landes. Mais le dialogue filaire ne se nouait pas et il était convenu de reconduire ce matin le mouvement. Lequel a un coût économique certain pour la marque des Mousquetaires. Les responsables syndicaux estimant la perte quotidienne à plusieurs centaines de milliers d'euros. Gageons que le stage en terre landaise s'achèvera rapidement pour la direction. Et que le dialogue social et la négociation seront menés sur site avec les représentants syndicaux pour sortir de ce conflit.

 

Un seul week-end par mois

Le mouvement social est motivé par la remise en cause d'un accord sur le temps de travail arraché au terme d'un précédent conflit de 21 jours. L'accord permettait à la majeure partie des salariés d'avoir trois week-ends par mois (soit samedi-dimanche ou dimanche-lundi), les derniers repos hebdomadaires étant pris en semaine. La direction, elle, veut qu'il n'y ait plus qu'un week-end de repos par mois dès le début de 2012.

 

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25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 11:14

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LE BRAQUAGE

 

 


En juillet 2002, un adhérent (responsable à l’époque au sein de notre direction d’enseigne) me contacte pour le remplacer, pendant ses vacances, sur son point de vente de la région d’Aix en Provence.

Le magasin subit un braquage, le lundi matin, à la première livraison du camion de la centrale, un peu avant 6 heures.

 


Les voleurs me prennent à partie puisque je détiens les clés.

Ils me rouent de coups
pour que j’ouvre la porte du coffre-fort. Investi de la responsabilité du point de vente, accroché à donner une bonne image de moi au groupement, je refuse obstinément de l’ouvrir.
 

Malgré les coups qui redoublent. Malgré le revolver qu’ils m’appliquent sur le crâne et le percuteur qui claque à mon oreille.

Ce jour-là, devant ma résistance insensée à livrer le contenu du coffre, ma vie a sans doute tenu à un fil.
Finalement, les voleurs me dérobent mes papiers personnels, mon argent, ma montre et me laissent bien amoché.

 


J’entends encore le rire de satisfaction de l’adhérent au téléphone à qui je raconte ma
dramatique aventure. Il n’abrègera même pas son séjour au soleil, me laissant le soin
d’accomplir les « déclarations d’usage » auprès de la gendarmerie.

  
Evidemment tout restera à ma charge ! Pourquoi pas ?"

 

 

L'auteur de ce témoignage est depuis en procès contre les Mousquetaires.

Une audience est prévue ce mois-ci en Cour d'appel.

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