La grande distribution, la vraie...
Comment Carrefour est devenu le 2ième groupe mondial de distribution ?
Comment Gérard Mulliez, est devenu 1ere fortune de Française ?
Comment retrouve t'on dans les 100 plus grandes fortunes Françaises, 7 acteurs de la grande distribution ?
Comment les adhérents Leclerc, Intermarché et Système U sont à la tête des patrimoines les plus élevés dans les régions ?
En défendant votre pouvoir d’achat bien sûr…
Les membres du personnel des magasins Lidl ne sont pas à la fête en cette fin d'année. Ils se plaignent d'une
trop grande charge de travail et depuis lundi ils mènent un mouvement de contestation qui prend de l'ampleur.
Le mouvement a démarré en région liégeoise où une vingtaine de magasins Lidl ont fermé leurs portes lundi. Mardi, ils étaient près de 70 sur l'ensemble de la Wallonie et ils seront sans doute
encore plus nombreux ce mercredi.
Ce ne sont pas les syndicats qui mènent la fronde mais les gérants des magasins qui demandent l'engagement de personnel supplémentaire, étudiant ou intérimaire, pour faire face, en cette période
de fêtes, à l'augmentation de la charge de travail.
La situation est devenue intenable pour eux. Et l'arrivée des produits de fin d'année n'est vraiment pas un cadeau pour le personnel qui doit déjà gérer les changements incessants d'étiquettes ou
de présentoirs promotionnels.
Le personnel mécontent s'est rendu mardi à Gand au siège social de Lidl mais la direction du hard discounter
allemand n'a pas voulu discuter tant que le travail n'a pas repris dans les magasins. La situation semble donc bien bloquée pour le moment et les portes de nombreux magasins Lidl risquent donc
d'être encore fermées mercredi.
Source: RTL.BE
Depuis vendredi, les salariés de la plate-forme logistique d'Aldi à Gueux sont très remontés : ils font deux
heures de grève, et aujourd'hui, arrêteront de travailler la journée complète.
« Ce sont eux qui sont venus me chercher, ils en ont ras-le-bol. La plate-forme est celle qui fait le plus de chiffre d'affaires, le plus de bénéfices, mais les salariés sont les moins rémunérés
du groupe France », explique Jean-Paul Braconnier, secrétaire du comité d'entreprise qui se réunira aujourd'hui, ainsi que les délégués du personnel.
« On attend quelque chose de la direction, qui refuse de négocier. Pourtant, nous savons qu'elle envoie des sommes phénoménales à la maison-mère. »
40 des 53 salariés sont en grève.
Ils veulent une augmentation de salaire bien sûr, mais aussi des améliorations des conditions de travail.
« La direction refuse même de commander des stylos ! »
La plate-forme approvisionne 58 magasins sur 5 départements, dont la Marne
. « Aldi recevait toujours les fruits, légumes et viandes, mais le reste était en nette diminution. Aujourd'hui, rien ne sera préparé », ajoute Jean-Paul Braconnier.
C'est la deuxième grève, mais la première fois qu'elle regroupe autant de salariés parmi les préparateurs, caristes, frigoristes et chauffeurs.
Le tribunal de police de Cholet examinera au fond, tout à l’heure, en début d’après-midi, l’affaire des salariés du magasin Carrefour. 27 employés reprochent à leur employeur d’avoir intégré leur temps de pause dans le calcul du salaire de référence. Ce qui, selon eux, les ferait être payés en dessous du SMIC. À Angers, 29 salariés de la même enseigne mais pas du même magasin, qui avaient esté en justice pour les mêmes raisons, ont été déboutés, en première instance puis en appel, tout récemment. « Pour une argutie de procédure », estime l’avocat des plaignants, rappelant que le procureur avait néanmoins dans cette affaire, appelé à une condamnation de Carrefour. « On n’imagine pas que, pour Cholet, le procureur n’en fasse pas autant. » Mais, les éléments juridiques étant identiques, il est possible que « l’argutie de procédure » soit de nouveau soulevée.
Les prix pratiqués par la grande distribution sont soit abusivement bas, soit abusivement hauts.
Promotions, piège à cons. Ce n’est pas Bakchich qui le dit. C’est, en substance bien sûr, Serge Papin, tout puissant patron de Système U, le numéro quatre des marchands de boîtes de raviolis et autres paquets de nouilles en France, derrière Leclerc, Carrefour et Intermarché. Un tel langage de vérité, de la part d’un distributeur, est suffisamment rare pour être souligné.
Cette « papinade » s’est déroulée il y a quelques semaines, lors d’une intervention devant un parterre de professionnels (de la profession, comme dirait l’autre) réunis par un journal spécialisé. Son sujet de grand oral, ce jour-là : les prix bas… et leur meilleur ennemi, les promotions. « Il est aberrant de voir le kilo de côtes de porc à 3 euros en promotion et, trois jours plus tard, le même à 7 euros, explique-t-il. J’en ai assez de ces effets yo-yo en permanence. Les clients ne comprennent pas, et nous avons tous intérêt à miser sur des prix bas permanents. »
Jouons donc, avec Serge Papin, au jeu du juste prix. 3 euros ? 7 euros ? Non, à écouter le patron
de Système U : « D’un côté, des prix abusivement bas, de l’autre, des prix abusivement hauts, raconte-t-il. Nous avons besoin de trouver un
équilibre. »
Le bon tarif serait donc de… roulements de tambours… 4,90 euros. Par quel prodige ? Simple.
Un magasin, un mois dans l’année, va vendre sa côte de porc à 3 euros le kilo. C’est-à-dire franchement pas chère. En prévision de ces quelques semaines difficiles, où il ne va pas gagner
beaucoup d’argent, le gentil patron de la grande surface va donc prévoir, les onze autres mois, de se goinfrer en boostant ses marges.
D’où un ahurissant 7 euros, complètement déconnecté des prix réels du marché. Moralité, et aveu en bonne et
due forme du repenti Papin : les promotions représentent de fausses bonnes affaires.
De quoi méditer en cette période où, partout, sur les panneaux publicitaires, à la radio ou à la télé, on ne voit et n’entend que des publicités vantant les
campagnes à prix soi-disant cassés de Carrefour, qui fête ses 50 ans, ou Intermarché, joyeux quadra quant à lui.
Tout le monde le sait bien : c’est souvent ceux qui en parlent le plus qui en font le moins.
Source Bakchiche.fr
Le personnel se plaint également d'une surcharge de travail et d'une obligation de polyvalence
extrême.
Les travailleurs ont décidé de se rendre, en front commun CNE-SETCA, à la centrale de distribution située à Genk pour interpeller la direction.
Le français Carrefour, deuxième groupe mondial de distribution, condamné à une amende de 4,44 millions de
dollars de Taïwan (137.000 USD) pour publicité trompeuse, a vu son appel rejeté, a annoncé vendredi une source judiciaire.
Carrefour avait été reconnu coupable en 2006 d'infraction aux règles de la concurrence avec des annonces sur ses prix mensongères et trompeuses.
La cour administrative suprême a rejeté l'appel du groupe français confirmant la décision initiale. Ce jugement n'est plus susceptible d'appel.
Le groupe Carrefour avait assuré sur son site internet et ses catalogues qu'il vérifiait ses listes tarifaires chaque jour et qu'il rabaisserait ses prix sur certains produits s'il s'avérait
qu'ils étaient plus chers que la concurrence.
Quatre de supermarchés de Carrefour n'avaient cependant pas les prix les plus bas, selon le gendarme de la concurrence taïwanais.
Carrefour, deuxième groupe mondial de distribution derrière l'américain Wal-Mart, compte actuellement 63 supermarchés à Taïwan.
Y a-t-il un « malaise » chez les salariés de l'hypermarché Cora, à Wattignies ? Il serait « profond » à en croire certains salariés qui ont adressé un courrier à leur directeur et à la direction de Cora.
Sans toutefois le signer.
Le courrier est anonyme. Il a été envoyé au directeur de l'hypermarché wattignisien, Jean-Michel Lacroix, à la direction générale de Cora, et à la direction départementale du travail. Ses auteurs
y dénoncent des « malhonnêtetés, des pressions, des menaces » de la part de leur direction, dont ils rapportent des propos peu amènes.
« Au bout du rouleau »
Dans leur courrier, les salariés de Cora parlent également de « pleurs à répétition » devenus « courants » dans le magasin. Des gens y seraient « au bout du
rouleau », d'autres victimes de dépression. Une réunion, avec l'inspection du travail, n'aurait « rien changé ».
Que faut-il en penser ? « Il y a un Code du travail relativement bien écrit, répond le directeur. À partir de là, on se doit de l'appliquer. S'il ne l'était pas, je serais assigné par la
Direction du travail. » Quand on lui demande s'il réfute ce « malaise » décrit par les salariés, il répond : « Ce n'est pas ce que j'ai dit, je dis simplement qu'il y a un
Code du travail qui doit être appliqué.
Source: Nord.éclair
Auchan indique aujourd’hui avoir atteint la barre symbolique des 500 hypers dans le monde.
Le 500e, un magasin de 13 500 m², a été inauguré le 21 novembre dernier au sud de Cracovie en Pologne.
C’est le premier Auchan dans cette agglomération et le 25e en Pologne (dont 4 co-détenus avec son franchisé
français Schiever). Le groupe nordiste exploite aussi 15 supermarchés Simply Market ou A-tak dans le pays.
Les 500 hypermarchés du groupe nordiste se répartissent sur 3 régions d’implantation : 253 en Europe occidentale, 83 en Europe centrale et de l’Est et 164 en Asie.
Début octobre, un Auchan de 8 700 m² a aussi été ouvert à Dubaï (13e pays du groupe), en partenariat avec le promoteur immobilier Nakheel. Auchan ne contrôle que 10 % de la filiale commune.
A noter d’ailleurs que les perspectives de développement de l’enseigne française à Dubaï restent imprécises au regard de l’endettement colossal de Nakheel, branche immobilière de Dubaï World, le vaste conglomérat industriel et financier de Dubaï. La dette total de l’Emirat est estimée à 53 Mds € !
D’ici à la fin décembre, Auchan indique qu’il comptera environ 520 hypermarchés, soit une cinquantaine
d’ouvertures sur l’année. C’est un peu moins qu’en 2008 où 60 hypers avaient été créés. Outre ses 500 hypers, le groupe Auchan exploite 745 supermarchés. 80 % du chiffre d’affaires (39,5 Mds € HT
en 2008) reste réalisé par la branche hypers.
Source: Linéaire