Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 11:03

Leclerc.gif




Une trentaine d'éleveurs de porcs ont investi l'hypermarché Leclerc-Université de Pau vendredi après-midi. Ils ont vidé les bacs du rayon viande qui présentaient des promotions sur la viande de porc puis les ont payées à la caisse.

Ils protestent contre les "prix en accordéon" pratiqués par la grande distribution : tantôt des prix très bas comme actuellement tantôt des prix hauts.

 Ils estiment que le prix de certaines promotions est en-dessous de leurs coûts de production.
Cette opération réalisée par la FDSEA des Landes et la FDSEA des Pyrénées-Atlantiques ainsi que leurs homologues des Jeunes agriculteurs a démarré ce matin dans les Landes pour se terminer à Pau.
 Entre 8 et 10 tonnes de viande ont été achetées dans la journée.

La marchandise sera redistribuée aux adhérents des syndicats agricoles et donnée à des associations caritatives.



Source: Sud Ouest

Partager cet article
Repost0
10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 13:16

Carrefour2.jpg





Carrefour: une amende de 300.000 euros devenue définitive dans un dossier
 de "marges arrières"

La Cour de cassation a rejeté un pourvoi formé par Carrefour et sa centrale d'achat Interdis contre une amende de 300.000 euros prononcée en janvier 2009
 dans un dossier de "marges arrières", rendant ainsi définitive cette sanction financière, a-t-on appris mercredi auprès de la Cour.

Le 28 janvier 2009, la cour d'appel de Paris avait déjà confirmé cette condamnation. Carrefour et Interdis s'étaient alors pourvu en cassation. Dans un arrêt rendu mardi, la chambre criminelle de la Cour de cassation a rejeté ces pourvois.


Ce dossier concernait les contrats de coopération commerciale
 qui s'appliquent aux "marges arrières".

On reproche à Carrefour d'avoir établi des contrats jugés imprécis, entre décembre 2005 et mars 2006, portant sur des opérations spéciales visant à mettre en valeur certains produits.


Une goutte d'eau dans un océan de profits...

Ce n'est pas avec des sommes aussi désuètes que l'on va changer les bonnes vielles  habitudes, vu ce que les "marges arrières rapportent aux enseignes de la grande distribution...



Source: AFP

Partager cet article
Repost0
10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 11:58

Carrefour2.jpg

L'inflation masquée, est de retour dans nos rayons...

Attention aux paquets réduits en douce !



Vous en avez moins et c'est plus cher ! Pas banal, n'est-ce pas ? Cela peut vous arriver dans les rayons de votre grande surface, avec les « formats spécifiques ».

 C'est quoi ?
Un exemple, relevé chez Carrefour par Linéaires, le mensuel de la distribution alimentaire, dans son numéro de février :
La boîte de 375 g de céréales Chocapic, la plus vendue en grande distribution, disparaît des rayons au profit d'un 300 g inhabituel.
 Avec étiquette attractive. Mais, ramenée au poids, la boîte est vendue 10 % plus cher que la moyenne nationale du 375 g !

Résultat : vous êtes chocolat, en toute légalité.

Juteux pour l'enseigne, ce tour de passe-passe est coûteux pour le client.
 Lequel ne relit pas forcément en détail les étiquettes quand il a l'habitude de mettre dans son chariot un produit qu'il consomme régulièrement.

Savoir perdre du temps

Florent Vacheret, le rédacteur en chef de Linéaires, tempère un peu :
 « Les formats spécifiques ne sont pas légion, mais ils refont surface. »
Ils ont d'abord été utilisés par les grands fabricants pour prendre pied chez le hard discounter Lidl, avec des étiquettes moins chères, sans mécontenter les autres distributeurs.

 « Le format spécifique évite ainsi une comparaison frontale sur les prix. »

Le recours à ces ovnis de l'alimentation se concentre sur les produits de grandes marques. L'escalope de volailleFleury Michon, l'emmental Président ou la Danette de Danone. Ceux qui tirent un rayon, qui sont les plus bataillés en prix, ceux où les Leclerc, Intermarché, Carrefour ou Auchan se font un point d'honneur à être les plus bas.
 Ceux, enfin, où ils ont le plus de mal à muscler leur marge.

« C'est une pratique à risque pour les enseignes, à manier avec précaution, explique Florent Vacheret, car si le client s'en aperçoit, la confiance est perdue. »
Le « format spécifique » complique la vie des industriels : changer un grammage ou un litrage habituels pour une petite série augmente le coût de fabrication.

Ont-ils vraiment le choix ?
 Les distributeurs veulent des étiquettes moins chères, même si ce n'est qu'apparence. Obtempérer, cela évite de payer une compensation financière, à la fin de l'année, à l'enseigne qui n'a pas gagné assez sur le produit phare hyper concurrencé.

C'est une fleur faite au distributeur pour continuer à approvisionner ses rayons avec d'autres spécialités ou,
 tout bonnement, éviter d'être déréférencé. C'est-à-dire chassé des gondoles comme un malpropre.


Loin de ce rapport de force, le client a intérêt, plus que jamais, à scruter les prix au kilo et au litre. Pour ne pas perdre d'argent, il faut savoir perdre du temps.




Source: Ouest France & Linéaires

Partager cet article
Repost0
9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 08:53

ikéa



Plusieurs magasins du groupe d'ameublement Ikea étaient touchés samedi par un mouvement de grève portant sur les salaires, a-t-on appris auprès des syndicats et de la direction.

A la mi-journée, le magasin de Thiais (Val-de-Marne) n'avait toujours pas pu ouvrir ses portes, faute de personnel suffisant pour assurer la sécurité des clients, a indiqué à l'AFP Pierre Deyries, directeur de la communication d'Ikea France.


Selon la direction, les magasins de Vélizy (Yvelines), Grenoble et Montpellier étaient perturbés mais ont pu ouvrir au public.

Le magasin de Roissy-Paris-Nord, situé à Gonesse (Val-d'Oise), n'a pu ouvrir qu'avec deux heures de retard samedi matin, selon Sébastien Heim, délégué syndical central Force Ouvrière, qui précise que certains caissiers grévistes ont été remplacés par des responsables de vente.


A Bordeaux-Lac, environ 70 salariés ont observé un débrayage de deux heures et manifesté samedi à la mi-journée devant le magasin, a indiqué à l'AFP Thierry Friconnet, délégué CFDT.

Selon lui, il s'agit du premier mouvement de cette ampleur au niveau du magasin bordelais qui compte 295 salariés.


"La direction propose une augmentation des salaires de 1,2% ce qui ne couvre même pas l'augmentation du prix de la mutuelle", a expliqué M. Friconnet qui a ajouté que d'autres magasins comme celui de Toulouse étaient également touchés.


Les trois principaux syndicats d'Ikea (CFDT, FO, CGT) protestent contre les propositions salariales faites par la direction lors des négociations annuelles obligatoires (NAO).

Elle s'est pour l'instant engagée à consentir une augmentation moyenne de 1,2% sur la base de hausses individuelles ou au mérite. Mais les syndicats réclament aussi une augmentation collective (appliquée uniformément à tous les salariés) d'environ 4%.


Les syndicats soulignent qu'Ikea France a réalisé en 52 millions d'euros de bénéfice net en 2009, un chiffre qu'a refusé de confirmer la direction à l'AFP.

Ils exigent d'être reçus par le nouveau directeur général d'Ikea France, Stefan Vanoverbeke, les négociations étant actuellement confiées à la direction des ressources humaines.

Le direction explique son refus d'accorder une augmentation de salaires collective à une conjoncture économique difficile dans le secteur de l'ameublement et aux incertitudes économiques pour l'année 2010.


M. Deyries précise par ailleurs que tous les salariés ont reçu 1,2 mois de salaire fin 2009 au titre de la participation du personnel aux résultats de l'entreprise.



Il est à noter qu'Ikéa France à fait 52 Millions d'euros de bénéfices net  en 2009...

Partager cet article
Repost0
6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 11:14


enseignes.jpg


Le tribunal correctionnel de Mende a pris tout son temps, hier après-midi, pour juger une délicate affaire de harcèlement moral et dégradations des conditions de travail dans un supermarché de Langogne.
 Car entre la parole de l'employée du magasin qui s'est porté partie civile, la voix - plus forte - de son employeur et les attestations fournies en faveur de l'une ou l'autre des deux parties, les trois magistrats ont eu à démêler le vrai du faux.
Mais selon eux, le mauvais climat qui régnait dans le magasin ne fait plus aucun doute, à l'issue des débats.
Preuve en est, une pétition signée par tous les salariés en CDI, adressée à l'Inspection du travail. Sans oublier les arrêts maladie, les interventions des pompiers pour soigner des malaises, les brimades et les pressions hiérarchiques.

Et donc les critiques et les insultes du PD-G à l'encontre de sa responsable du rayon charcuterie - « Connasse, bonne à rien » - qui lui ont valu sa comparution, hier, à la barre du tribunal.

« Je lui ai effectivement reproché de mettre en rayons des produits périmés, mais je ne l'ai pas insultée , se défend le patron du magasin. J'ai d'ailleurs embauché sa fille l'année où elle prétend avoir été harcelée. Si les conditions sont tellement déplorables, pourquoi les salariées travaillent-elles chez moi depuis parfois 20 ans ? »

 Pourtant, insiste Céline Gruson, la présidente du tribunal, « tous les témoignages sont dirigés contre vous. Quel intérêt aurait cette dame de vous accuser, alors qu'elle travaille toujours chez vous ? Cela ne doit pas être confortable pour elle...
Le harcèlement moral c'est à l'usure, c'est une accumulation. »
 Appelé à la barre, un inspecteur du travail confirme d'ailleurs « les conditions de travail anormales » dans le supermarché : « À chaque fois que j'y allais, on me parlait de pressions, de peur. Il n'y avait pas de dialogue social. Je suis convaincu que la souffrance au travail découle d'une méthode de gestion. J'ai aussi reçu cette pétition, ce qui est exceptionnel de la part de salariés. Aucun doute possible, cela émane du PD-G et de personne d'autre... »

M e Andrieu, l'avocate de la partie civile, précise alors les souffrances vécues par sa cliente : « Ses crises de tétanie. Cela fait deux ans qu'elle va travailler la boule au ventre. Elle a été poussée à bout. Elle aurait pu commettre l'irréparable » .

Aussi pour Samuel Finielz, le procureur de la République, le dossier recèle « un faisceau d'indices d'une épaisseur telle » qu'il requiert trois mois de prison avec sursis, et 7 000 € d'amende.

Après une longue suspension d'audience, le tribunal a jugé coupable de harcèlement moral le PD-G du supermarché langonais. Il l'a condamné à deux mois de prison de prison avec sursis, et à 12 000 € d'amende, dont 5 000 € à verser à la partie civile. Actuellement en congés, cette dernière repartira travailler, sans doute soulagée.





source: midi libre

Partager cet article
Repost0
3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 10:25

Carrefour2.jpg






Les délégués du personnel accusent la direction d’entraves syndicales.
 De deux choses l’une : soit certains délégués du personnel et le directeur de l’hypermarché Carrefour, implanté au cœur de la zone de Trifontaine, à Saint-Clément-de-Rivière, sont des imbéciles patentés, soit ils ne parlent pas (plus) la même langue.

 C’est très certainement cette dernière hypothèse qui explique les retrouvailles (forcées) de ces protagonistes, lundi, en tête de gondole judiciaire, dans le prétoire de la correctionnelle : les premiers assignant le second pour "entraves syndicales".

Bigre ! Que s’est-il passé au juste ? Le 9 septembre 2008, un représentant de l’union locale de la CGT se présente à l’accueil de l’hypermarché. Le syndicaliste venant pour tenir une réunion
avec les représentants du personnel (étiquetés CGT) en vue des prochaines élections prud'homales.

Mais très vite, l’entrée du représentant de l’UL CGT va se heurter au service de sécurité. Avant que lui et les délégués concernés ne finissent dans le bureau du directeur pour une explication de texte aussi brève que confuse et que la rencontre se termine par un :
« On se retrouvera au tribunal ! »

Il y aussi ces autres faits dénoncés par l’une de ces mêmes représentantes du personnel. Empêchée, selon elle, huit mois auparavant, de parler à des caissières dans le cadre de son mandat de déléguée. Un mauvais et peut-être faux procès, estiment le directeur du magasin et son conseil.
Et le prévenu de le dire d’emblée :
« Je n’ai jamais eu connaissance de l’identité du représentant de la CGT. »

Une version mise à mal par l’inspection du travail.
 Qui, dans son rapport, note que la qualité dudit représentant figurait, noir sur blanc, couchée sur le registre des visites. Et puis, il y a donc eu ce face à face confus dans le bureau directorial. « Une dizaine de personnes sont venues pour me parler de quelque chose que j’ai eu du mal à comprendre. J’ai simplement fait le rappel des règles en vigueur chez Carrefour », poursuit le directeur.

Vient ensuite une kyrielle de témoins. Remontés ou acquis à la cause du patron, c’est selon. Plus ou moins décontractés aussi. Un ex-responsable de la sécurité, visiblement plus à l’aise entre les rayonnages que debout, devant une barre.
 Et dont les déclarations évoluent aussi vite que les prix en période de soldes :
 « Pour moi, délégué CGT, ça ne veut pas dire grand-chose... »
 Rumeurs et rires dans la salle.

Viennent ensuite une secrétaire, un ex-boucher syndiqué chez FO. Aussi falot que remonté contre ses "concurrents" cégétistes. Dénonçant les « réactions agressives et vindicatives du syndicat adverse qui fait beaucoup de pressions ». Et règne « sans partage » sur ce petit monde de la grande distribution.

Enfin, se présente cet ex-responsable de la sécurité. Se souvenant que, déjà à l’époque, avec les deux prédécesseurs de l’actuel patron du site, « les relations étaient tendues entre la CGT et la direction. Ils pensaient que, parce qu’ils étaient élus, cela leur donnait certains droits ».

En sursis : « On n’est pas obligé d’aimer la CGT, tout le monde vous le reconnaîtra. Tout ce que l’on vous demande, c’est de respecter ses droits », a estimé le représentant du parquet. Un magistrat jugeant « peu convaincants », les arguments d’un prévenu faisant montre de « mauvaise foi ». « Monsieur, paraître plus bête que l’on est, c’est un moyen de défense mais cela marche rarement », a-t-il rappelé.
 Avant de requérir deux mois de prison avec sursis et 2 000 €
d’amende à l’encontre du directeur de l’hyper.

source: midi libre
Partager cet article
Repost0
3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 10:04

leader.jpg

Non aux kiwis italiens à 0, 49 € le kilo

Une dizaine de producteurs de kiwis de la FDSEA et des jeunes agriculteurs ont investi pacifiquement, samedi matin, le Leader Price de Boé qui avait mis à la vente une palette de kiwis importés d'Italie à 0, 49 € la barquette d'un kilo.


« Proposer des kiwis à ce prix en pleine zone de production, est de la provocation », ont expliqué les manifestants, en précisant que « 0, 49 € le kilo était le coût de production du kiwi en Lot-et-Garonne à la sortie du verger ».

 La direction du magasin a accepté de retirer de la vente les kiwis italiens.

Au-delà du problème des kiwis, c'est toute la filière des fruits et légumes qui souffre actuellement. Les producteurs dénoncent des distorsions de charges au sein de la Communauté européenne qui ne sont pas prises en compte par les politiques.

Partager cet article
Repost0
28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 14:52

enseignes.jpg


S’approvisionner en produits «bio » en grandes surfaces reste inaccessible tant au niveau du prix que pour la variété des produits et ce, pour la plupart des consommateurs selon une enquête de l'UFC-Que choisir réalisée dans 1624 magasins et publiée ce mardi.

«Outre le faible nombre de produits proposés, c’est surtout le prix qui rend ces produits inaccessibles, souligne l'institut de consommateurs.

Le panier de produits bio de marques de distributeurs (Auchan, Leclerc, Carrefour, etc.) est 22 % plus cher que le panier de marques nationales conventionnelles. Pire, il est 57 % plus cher que le panier des marques distributeurs non bio.»

Une partie de cet écart est justifiée selon l'association car l’agriculture biologique s’interdit l’usage d’engrais et de pesticides de synthèse, d'où un rendement moindre qui rend les productions biologiques plus chères. Dans le cas particulier des produits transformés, les fabricants des filières bio mettent par exemple en avant la qualité de leurs recettes intégrant moins d’additifs et plus d’ingrédients nobles, ce qui a également pour effet de renchérir le prix. Mais ce surcoût ne justifie pas ces écarts de prix, selon l'UFC Que-choisir.


La production intensive mieux subventionnée que la culture biologique


La grande distribution contribue également à renchérir les fruits et légumes Bio. Par exemple, alors que la marge est en moyenne de 50 centimes d’Euro pour les pommes standard, elle atteint 1,09 € pour les pommes Bio. Quant aux carottes, leur marge passe de 80 centimes en conventionnel à 1,33 € pour le Bio !»  

Selon UFC-Que Choisir, le marché des produits biologiques ne doit pas rester un marché de niche, réservé aux ménages les plus aisés.  A cet effet, l’association réclame un calcul plus équitable des aides de la PAC, permettant un rééquilibrage des aides en faveur des exploitations en agriculture biologique; que la grande distribution rende le ‘bio’ accessible au plus grand nombre, en augmentant le nombre de références en rayon et en appliquant les mêmes marges que celles qu’elle applique aux produits conventionnels et que l’Observatoire des Prix et des Marges éclaire la formation du prix des produits biologiques.



Source: Le Parisien 

Partager cet article
Repost0
21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 18:20

Leclerc.gif




020323626896_web.jpg







Leclerc, grand gagnant de la loi de modernisation de l'économie



Le groupe a creusé l'écart avec ses concurrents. En 2009, il a gagné 0,7 point de part de marché dans les produits de grande consommation, à 16,9 %. Globalement, les commerçants indépendants s'en tirent mieux que les distributeurs intégrés.


Pas vraiment surprenant si l'on songe à ce petit jeu entre sigle et acronyme : la LME, loi de modernisation de l'économie, qualifiée par certains de ses opposants de loi « MEL » (pour Michel-Edouard Leclerc), a logiquement profité à la première enseigne de distribution alimentaire en France.
 Votée à l'été 2008, entrée en vigueur au début de l'an dernier, elle était censée par son volet concurrence donner aux distributeurs de nouvelles capacités de négociation avec les industriels. L'objectif du gouvernement était clair : faire baisser les prix des produits de grande consommation afin de soulager des Français en mal de pouvoir d'achat.

 A défaut d'être totalement convaincus d'en avoir bénéficié, les ménages, touchés par la crise, ont en tout cas voté avec leurs pieds.

 Et le gagnant est… Leclerc.

 Selon les chiffres de l'étude Référenseigne de TNS Worldpanel - qui fait autorité dans le secteur et dont « Les Echos » ont pu consulter une copie -, les Centres Leclerc avaient atteint au 27 décembre 2009 une part de marché de 16,9 % dans l'univers des produits de grande consommation et frais libre service, soit un gain de 0,7 point sur douze mois.
 Système U a réalisé la deuxième plus forte progression, à 9,1 % (+ 0,4), quand, dans le même temps, le groupe Carrefour, solide leader par le cumul de ses enseignes Carrefour et Carrefour Market, n'a engrangé que 0,2 point, à 23,9 %.
 Le groupe Intermarché est, quant à lui, resté stable, à 13,1 %, pénalisé par Netto, en baisse à l'instar de la plupart des maxidiscompteurs, tandis que son enseigne éponyme a gagné 0,2 point, à 12,1 %.


Globalement donc, les groupements de commerçants indépendants s'en sont mieux tirés que les distributeurs intégrés. Les groupes Auchan, Casino et Provera (Cora, Match) ont en effet respectivement cédé 0,2, 0,3 et 0,1 point de part de marché.

 Et il ressort de l'analyse des chiffres de TNS Worldpanel une évidence : Leclerc aura été en 2009 le distributeur ayant utilisé au mieux cette nouvelle marge de manoeuvre instaurée par la LME ! Hors le « hard discount », son enseigne apparaît comme celle qui propose à ses clients les prix les plus attractifs.
 Et, au-delà de l'image, dans les faits, elle « a creusé un écart très significatif » avec ses concurrents, confirme Georges Ferronière, directeur du service distribution chez Nielsen. Pas de secret.
 Outre des méthodes à l'achat qui, pour déplaire à beaucoup de fournisseurs, n'en sont pas moins considérées par la plupart comme les plus efficaces, les Leclerc ont su affiner leur politique commerciale. « Ils reviennent intelligemment à une approche de "discounter", en baissant les prix permanents, de tous les jours, et en diminuant progressivement la part des prospectus », analyse Philippe Ingold, directeur de Promo Research, conseil en stratégie promotionnelle. En 2009, celle-ci a légèrement baissé, de 0,2 point par rapport à un an plus tôt.


Source: les Echos
Partager cet article
Repost0
21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 13:15

507456.jpg




Leclerc ne s'attaquera plus au prix des médicaments

 

 

Face aux pharmaciens en colère, les hypermarchés ont été condamnés ce jeudi...

Les médicaments sont des produits de luxe, et seul Leclerc peut vous permettre de les acheter à un prix raisonnable. Un message que le géant de la grande distribution voulait faire passer dans ses publicités. Raté! Leclerc ne pourra plus du tout faire référence aux prix des médicaments dans ses annonces, a tranché le tribunal de Colmar ce jeudi matin.

Deux groupements de pharmaciens contestaient en effet sa campagne pour ses espaces de parapharmacie. "Cette publicité est dénigrante et de nature à induire en erreur car elle parle de la santé", avait plaidé Me Hubert Bensoussan, avocat des plaignants, lors de l'audience le mois dernier.

De son côté, Leclerc se défend de dénigrer les pharmaciens. Il affirme qu'il participe simplement "à un débat d'intérêt public" sur le coût de la santé.

Une bataille qui ne date pas d'hier

Le jugement rendu ce jeudi matin, et assorti d'une astreinte de 10 000 euros par infraction constatée, condamne la société des groupements d'achats des centres Leclerc à verser 30 000 euros à Univers Pharmacie et à l'Union des groupements de pharmaciens d'officine. L'entreprise doit aussi publier un avertissement en tête de son site Internet et modifier le contenu des publicités.

 

Une guerre ancienne: le distributeur avait gagné une précédente bataille.
 En 2008, la cour d'appel avait infirmé, au nom de la liberté d'expression, un jugement en référé du tribunal de Colmar.
 Cette décision, validée par la Cour de cassation, avait interdit en avril 2008 comme "pratique commerciale déloyale",
une des campagnes publicitaires de Leclerc.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le vrai visage de la grande distribution
  • : Le ras le bol du discours de la grande distribution, qui nous jure les yeux dans les yeux et la main sur le coeur, qu'elle se bat pour notre pouvoir d'achat... alors que toutes les enseignes font depuis des années d'énormes bénéfices sur le dos des consommateurs...
  • Contact

Vidéos sur la Grande distrib..


 














Recherche

Pages

Emmision À Revoir...