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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 12:48

                                                                      super-U.jpg

 

 

 


Leur viande a quitté les rayons de l'hypermarché 

 

5 200 exploitations agricoles des Pays de la Loire pratiquent la vente directe de produits fermiers. Pas toujours un long fleuve tranquille. Des éleveurs vendéens de Sainte-Cécile racontent.

L'histoire

C'est fini. Les quatre éleveurs vendéens détenteurs de la marque collective Le boeuf cécilien ont mis un terme à quinze ans de partenariat avec l'Hyper U de Chantonnay.« On a laissé tomber. Les conditions proposées par la nouvelle direction ne nous convenaient plus », commente Gilbert Croué, éleveur de 140 parthenaises à Sainte-Cécile.

Organisés en groupement d'intérêt collectif, les éleveurs ont écoulé jusqu'à 185 bêtes par an auprès de la grande surface. « Tout le monde s'y retrouvait, indiquent-ils. 

En fournissant des animaux de qualité bouchère sous notre marque locale, nous avons contribué à la notoriété du rayon boucherie du magasin.

De notre côté, nous bénéficiions d'un prix stable à l'année, nous apportant de la visibilité pour investir et installer des jeunes. »


Mais cette belle entente s'est lézardée. La centrale d'achat des magasins U a mis en place cette année sa propre marque de produits locaux.

 Il est proposé aux éleveurs de Sainte-Cécile de se fondre dedans, de l'approvisionner en renonçant à leur marque fétiche. « Le cahier des charges reste le même : des bêtes nées, élevées, abattues en Vendée. La différence, c'est que l'approvisionnement s'élargit à d'autres éleveurs vendéens », détaille Hervé Puaud, directeur de l'Hyper U de Chantonnay.

Pour les quatre de Sainte-Cécile, c'est une complète redistribution des cartes. Ils ne fixent plus leur prix en début d'année. C'est la centrale d'achat qui donne le tempo en indexant le paiement des bêtes sur les cotations hebdomadaires. « On retrouve les montagnes russes du marché traditionnel », se rebellent les éleveurs.

Autre modification de taille : ce ne sont plus les éleveurs qui font abattre les animaux à l'abattoir voisin Charal de La Châtaigneraie et qui livrent en camion frigo les pièces découpées dans des barquettes.

 La centrale travaille avec trois abattoirs et alimente tous ses magasins. 

« Nous ne maîtrisons plus la commercialisation », contestent les éleveurs.

C'en est fini de la filière courte « gagnant gagnant » jugée exemplaire par Henri Séché, l'ancien directeur de l'hyper de Chantonnay : « Nos bouchers notaient la qualité de la viande (tendreté, couleur...). Pour une fois, les éleveurs avaient de la grande distribution le retour de leur travail. On a évité un tas d'intermédiaires, on a progressé en qualité, les consommateurs ont été fidélisés, les marges de chacun étaient confortables. Au lieu de passer du temps à arracher des remises, on en passe sur la qualité. C'était la preuve vivante d'un partenariat équitable entre grande distribution et éleveurs. »

Les quatre mousquetaires du boeuf cécilien ont rebondi : ils fournissent en direct une boucherie et une supérette à Sainte-Cécile et à L'Oie. « Un bête et demie par semaine. Un nouveau challenge ! »

Source : Ouest France 

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25 décembre 2011 7 25 /12 /décembre /2011 13:58

                                                            Carrefour2.jpg

 

 

 

 

Aucune tenue de camouflage, juste un changement de patronyme. Pendant quatre jours de décembre, du mardi au vendredi, moi, Aurélie, reporter, j’ai vécu embarquée (« embedded » diraient les Américains) en tant qu’« hôtesse de caisse », sur le paquebot carrefour. Un voyage aussi instructif… qu’épuisant.

 



Le Graal de l’embauche


« Jeune femme motivée cherche poste de caissière.

SUR LE MÊME SUJET

» Voilà l’intitulé du dossier de candidature envoyé à une centaine de supermarchés d’Ile-de-France en novembre. Après deux semaines de recherche, je décroche un entretien à Carrefour. Dans un minuscule bureau, une recruteuse teste ma motivation : « Etes-vous prête à travailler le samedi? A avoir des horaires décalés? A voir votre emploi du temps changer chaque semaine? » A la clé : un contrat de professionnalisation de six mois comme « hôtesse de caisse », payé au smic, dans un Carrefour de banlieue parisienne. Mes réponses lui plaisent. Je gagne le droit de rencontrer la chef de caisse, dont le bureau surplombe le supermarché. « Cela me permet d’avoir toujours un œil sur mes caissières », glisse-t-elle. Ambiance. Derrière sa voix agréable, je devine une poigne de fer. « Si on vous confie un contrat pro, ce n’est pas pour aller chez Auchan ou Leclerc à la fin », gronde-t-elle. Le lendemain, j’apprends que je fais partie « des quelques élues, parmi les centaines de CV ». Bienvenue chez Carrefour!

Mon premier jour

Mardi, 8h45. Des clients patientent déjà devant la grille baissée du magasin. Derrière leur caddie vide, ils attendent l’ouverture. Je commence ma première journée à Carrefour. J’enfile ma veste, accroche mon badge et rejoins le QG des caissières, à l’intérieur du magasin. J’y rencontre Nathalie, 57 ans, dont vingt à Carrefour, qui va m’apprendre en quelques heures le b.a.-ba du métier. Habituée à « former les petites jeunes », elle me récite la leçon de la caissière modèle : « Bonjour/Avez-vous la carte de fidélité?/Comment voulez-vous payer?/Bonne journée/Au revoir ». Avec en bonus un sourire, le plus sincère possible… En fin d’après-midi, au 200e client, je ne sais plus si je lui ai déjà demandé sa carte de fidélité. Bercée par le « biiiiip » de la caisse, je me transforme en robot. Enfin, on vient nous relever. Mais la journée n’est pas encore terminée : il faut compter les pièces, billets, chèques, bons de réduction et autres tickets fidélité… Vers 20 heures, enfin, je quitte le magasin.

L’emplacement idéal

« Josiane, caisse 25. » Le sous-chef attribue froidement les places du matin, qui changeront après chaque pause. Josiane a le sourire. « La 25, c’est dans le bon sens », lance-t-elle en filant chercher son fond de caisse. Le bon sens? Comprenez vers la sortie, l’accueil, la lumière. Les numéros pairs, eux, sont face au mur du fond du magasin. Pour les caissières, c’est un motif de dispute avec la hiérarchie. « Arrêtez de me demander telle ou telle caisse, y en a marre », grogne Johann, avant de m’envoyer juste à côté… des rayons frais. Après deux heures de « biiiip », mes doigts sont rougis par le froid. Mais la punition suprême des caissières, où j’échoue d’ailleurs plus tard avec ma formatrice, c’est la « CLS », la caisse libre service. « Ici, on est caissière, mais aussi mécano et flic, résume Nathalie. Il y a des vols en permanence, les machines tombent en panne, il caille et on est debout. » Seul avantage : à courir partout, on n’a plus besoin de faire du sport. Mais la roue tourne, toujours : après sa pause, Josiane ira peut-être à la CLS, et moi à la 25…

Gérer le client

La voix éraillée de Brigitte résonne dans la salle de repos. Les larmes aux yeux, elle raconte : la veille, une cliente l’a « traitée de voleuse », parce qu’elle avait mis de côté un DVD dont la cliente ne voulait plus. « Elle a cru que je voulais le voler, mais j’en n’ai rien à faire, moi, du DVD d’Harry Potter », lâche-t-elle. Des collègues tentent de la calmer. Mais ici, les humeurs des clients font partie du lot quotidien. « Il faut serrer les dents », me glisse Nathalie. « Si on t’insulte, tu peux répondre. C’est la règle », m’assure au contraire Ghislaine. En pratique, les esprits s’échauffent surtout en fin d’après-midi. Il y a les clients qui, une fois en caisse, retournent chercher des biscottes. Ceux qui oublient de répondre à mon « Bonjour! », ceux qui s’énervent en moins de trente secondes. Comme ce client, dont l’article ne voulait décidément pas passer. « C’est un scandale. Je veux voir la blonde, la grande, la chef! », m’intime-t-il. Surtout, rester souriante et aimable. Surtout, ne pas pousser à bout le client et, comme Laurence ce matin-là, se faire cracher dessus.

Les pauses

A peine arrivé, on n’attend plus qu’elle : la pause. A Carrefour, la règle est simple : vingt minutes d’interruption pour quatre heures de travail, trente minutes pour sept heures et une heure pour huit heures ou plus. Le hic? C’est le chef qui choisit à quel moment la caissière peut profiter de son temps libre. « Donc, il vaut mieux aller aux toilettes avant », me conseille Nathalie. Le midi, à l’heure de la relève, on file acheter un plat cuisiné dans le magasin. L’occasion de profiter des tickets restaurant… à 3,34 €. Dans la salle de repos, d’autres caissières déjeunent. On parle des clients désagréables du jour, et de l’incident de la veille. Emilie, une « roller » (ces employés qui sillonnent le magasin pour répondre aux questions des caissières) a égaré 50 € dans le magasin. « Je me suis pris un savon, tremblote-t-elle, traumatisée. C’est sûr, je vais recevoir un avertissement. » Or, au bout de trois, c’est la porte. « Ne t’inquiètes pas, si tu bosses bien, la chef est réglo, tente de me rassurer Nathalie. Et puis, les écarts de caisse, ça n’arrive pas souvent. » Laurence, elle, rappelle fièrement qu’elle n’en a eu qu’un seul en dix-sept ans de métier, et c’était il y a longtemps : « On était encore en francs… »

Un travail précaire

Soulever des packs de lait, des litières pour chats de 25 kg : rien de mieux pour raffermir les bras. Mais si les jeunes caissières les ont fermes et musclés, les anciennes, elles, souffrent toutes de tendinites ou de sciatiques. C’est le cas de Nathalie, qui compte bien se frictionner le dos avec une pommade ce soir, « parce que les médicaments, ça coûte trop cher ». Derrière elle, dans la salle réservée aux caissières, un panneau mentionne les noms des cinq meilleures et des cinq pires hôtesses de caisse de la semaine. Les critères? La rapidité de passage des articles ou de l’encaissement. « On s’en fiche, me lance ma formatrice. Même si on est dans les meilleures, on n’a même pas de prime. » Après des années de fidélité chez Carrefour, Nathalie touche 1300 € net par mois. Et impossible de trouver un autre job pour mettre du beurre dans les épinards : les horaires changent toutes les semaines. « Mais je ne me plains pas, précise-t-elle. J’ai de la chance car, moi, je suis aux 35 heures, et pas à 20 heures, comme beaucoup d’autres filles. »

 

Source Le Parisien

 

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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 15:59

                                                               Carrefour2.jpg

 

 

Eric Knight refait parlé de lui. Selon le Financial Times, l’investisseur new-yorkais, dont le fonds, Knight Vinke, détient 1,5% du capital de Carrefour, exige un fauteuil au conseil d’administration du géant français de la distribution.

 

Objectif : obtenir le départ de l’actuel PDG, Lars Olofsson. Dans une lettre ouverte adressée le 19 octobre au conseil de Carrefour, Vinke pointe «la très mauvaise performance de Carrefour» et prévient : «Nous ne pouvons pas assister à une telle débâcle sans réagir.»

 Après cinq avertissements sur résultats et un cours de Bourse en chute libre (- 47% en un an), Olofsson a sans doute plus à craindre de Bernard Arnault et Colony (14% du capital). Le tandem a contacté Georges Plassat, actuel numéro 1 de Vivarte et ancien patron de Casino, pour lui proposer de prendre la tête de Carrefour.

Mais ce dernier a refusé ce siège éjectable. Depuis, un chasseur de tête de haut niveau serait sur le coup. On parle du cabinet suisse Egon Zehnder. Pour Olofsson, le jour de vérité sera le 12 janvier, quand Carrefour publiera son chiffre d’affaires du quatrième trimestre…


 


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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 12:20

                                                         Cora.jpg

 

 

 

Bonsoir,

 


Le 5 décembre 2011, 3 manageurs de CORA Saint-Dié(88100) ont été mis a pied pour des motifs contestables...

Concernant un des manager de rayon, ce fut  pour un pain d'épices pas commandé pour un tract régional...

Faute grave évoquée bien sur, mise à pied à titre conservatoire avant NOEL, ce qui ne signifie pas de salaire et de prime de fin d'année...

Partir de Cora avec 15 ans d'ancienneté sans rien…

Ensuite,  le 28 janvier 2011 un dossier se monte, avec une lettre d'entretien, le 9 et 11 aout 2011 lettres de rappel et le 10 septembre une lettre d'avertissement.  Pour conclure le 5 décembre une mesure de licenciement pour faute grave.

Et aujourd'hui j'ai reçu ma lettre de licenciement.


Cordialement

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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 12:08

                                                          Carrefour2.jpg

 

 

Dans un courrier en date du 23 décembre, Brigitte Bardot s'indigne auprès du  directeur du Centre Commercial « Carrefour » de Labège, de la vente de viandes d'animaux exotiques au rayon boucherie de l'hypermarché.

« Ces étals gargantuesques d'antilope, zèbre, kangourou…, font du Carrefour de Labège un épouvantable cimetière animalier, un tableau de chasse effrayant et ignoble. En cette période de crise, il est indécent, profondément choquant, de flinguer à tout va pour remplir des rayons qui débordent déjà de cadavres », dénonce « BB », qui demande au directeur du magasin      « de réagir immédiatement pour que Noël ne soit plus synonyme d'une effroyable Saint-Barthélemy des animaux. Je compte sur votre réflexion et votre intervention immédiate afin de retirer ces viandes exotiques qui sont une inacceptable provocation », annonce Brigitte Bardot.

« Nous vendons des produits qui correspondent à la demande et aux goûts de nos clients », indique, pour Carrefour, Mr X , précisant que « l'enseigne ne vend ni antilope, ni zèbre », comme le prétend Brigitte Bardot.

« Et autruches et kangourous sont issus d'élevages destinés à la consommation ».

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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 11:55

                                                                       Carrefour2.jpg

 

Le 200ème hypermarché Carrefour a ouvert ses portes fin novembre en Chine, à Changzhou, dans la province côtière de Jiangsu située au nord de Shanghai.
Il dispose d’une surface de vente de 8363 m2 et de 300 places de parking.

Premier distributeur international à s’installer sur le marché chinois en 1995 avec l’ouverture de deux hypermarchés à Beijing et Shanghai, le groupe Carrefour poursuit sa politique de croissance forte avec entre 20 et 25 ouvertures par an depuis 2007. A la fin de l’année, il y aura 203 hypermarchés Carrefour en Chine, répartis dans plus de 50 villes.

 

 

Toutes ces ouvertures en Chine sont bien sur toujours complètement étrangères au nombre de produits « Made in China » ou « Made in RPC » (République Populaire de Chine » que l’on trouve dans les rayons de cette enseigne…produits non alimentaire où pas… 

 

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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 11:45

 

 

 

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 10:08

 

 

distributeurs s

 

 



 

 

 

 

Quelques mythes français :

 

 

 

 

 

 



Les champignons de Paris.

 

De Paris, ils n'ont que le nom.

 

 Pire: 88% d'entre eux viennent de
l'étranger, les rayons des supermarchés regorgeant le plus souvent de champignons issus des États-Unis, de la Chine ou des Pays-Bas, les trois principaux pays producteurs.

 

   

 

 

 

En France, s'ils ont pendant longtemps été élevés dans la capitale, les fameux champignons ne poussent désormais plus qu'à Saumur. La ville dans le Maine-et-Loire regroupe 70% de la production nationale, mais 12 % seulement du global consommé...

 


La charcuterie corse.


Elle est présentée comme un des plus purs produits du terroir
français. Et pourtant la charcuterie corse ne dispose d'aucune «
Appellation d'origine contrôlée ».

 Le consommateur ne trouvera donc sur les rayons des supermarchés du continent que des produits dont les matières premières proviennent d'ailleurs à plus de 90 %.

Ainsi, par exemple, malgré les têtes de Maure et les mentions

 « produit de l'île de Beauté » sur les étiquettes,

 le saucisson d'âne est importé d'Argentine et les jambons sont pour la plupart composés de carcasses issues de Chine.

 


Le jambon d'Aoste.


Voilà une des plus belles et des plus juteuses

 escroquerie «marketing » !

 

C'est l'un des jambons les plus consommés de France, mais
ce dernier n'a rien à voir avec

la charcuterie de la ville italienne d'Aoste...

 

Ce produit est en fait fabriqué en France à partir de
carcasses chinoises et américaines, dans une commune du même nom mais située en... Isère.

Et contrairement à son homologue transalpin, qui
est un jambon cru, il s'agit d'un jambon mi-cuit.

 

 Le subterfuge a fonctionné pendant des années puisque la marque déposée « Jambon d'Aoste » a été la propriété du groupe Aoste (Cochonou/Justin Bridou), leader français de la charcuterie.

Il aura fallu que la Commission européenne interdise récemment (2008) l'utilisation de cette appellation qui prête à confusion pour que l'ambiguïté cesse.


La marque a depuis été renommée « Jambon Aoste »

 et non plus « Jambon d'Aoste »...

 

 



L'A.O.C de Bretagne.


Présentée comme de purs produits du terroir français, les
charcuteries de Bretagne disposent d'une « Appellation d'origine
contrôlée » qui n'oblige les fabricants qu'à une seule chose: posséder au moins un lieu d'emballage

 ou de transformation en Bretagne.

Le consommateur trouvera donc sur les rayons des supermarchés des produits dont 82 % des matières premières

 proviennent du monde entier.

 Ainsi, les carcasses de porcs, souvent issues de Chine, de Hollande ou de Pologne, le sel dit de Guérande, importé d'Argentine et du Vietnam, et les boyaux d'andouille importés pour la plupart de Corée.

 

L'andouille dite de Vire, et autres charcuteries « De Bretagne », rejoignent ainsi la mythologie des produits bretons, comme le beurre et la pâtisserie,

dont 73% proviennent de la communauté Européenne et d'Asie.

 

La moutarde de Dijon.


Pour faire de la moutarde de Dijon, il faut du vinaigre, de
l'eau, du sel et des graines du... Canada!

 Contrairement à ce que l'on
pourrait croire, la moutarde utilisée dans la préparation de la fameuse pâte ne vient pas de la région de Dijon.

 Une explication à cette bizarrerie : à la fin de la Seconde Guerre mondiale, avec la mise en place de la Politique agricole commune, les agriculteurs se sont désintéressés de la moutarde, qui ne leur permettait pas de recevoir les subsides de l'Union européenne. Résultat : 90% de la production utilisée pour la moutarde de Dijon provient maintenant du Canada.

 


Le savon de Marseille.


Avec le pastis et la lavande, c'est l'autre symbole de la
Provence. Seul hic, les savons estampillés « savon de Marseille » ne
sont pas fabriqués dans le Sud-est.

 Car si les savonniers marseillais
ont inventé le procédé de fabrication au Moyen-âge l'appellation n'est pas protégée.

 Résultat : les plus gros fabricants sont aujourd'hui les
Chinois et les Turcs !
Et les huiles végétales utilisées pour la fabrication du savon,
notamment l'huile de palme, proviennent de l'étranger, les savons
passant à Marseille uniquement pour être parfumés et emballés.

 

Le melon charentais.


C'est l'emblème du melon français. Jaune ou vert, le melon
charentais fait la fierté des producteurs de la région de Cognac où les sols argilo-calcaires sont parfaitement adaptés à sa culture.

 Mais contrairement à son cousin de Cavaillon, le melon de Charente ne possède pas d'AOC.

 Résultat : 80 % des melons charentais que l'on
trouve sur les étals ne viennent pas de Cognac mais d'Espagne, du Maroc des Caraïbes, de Chine et du Sénégal...

 

 

Le camembert.

 


Emblème suprême de la gastronomie française, le camembert de
Normandie est de loin le fromage le plus copié dans les rayons des
supermarchés.

Une explication à ce phénomène : tombé dans le domaine
public, le nom « camembert » peut-être utilisé par n'importe quel
producteur de n'importe quel pays.
 

Et malgré une AOC « Camembert de Normandie », qui existe depuis 1983, de nombreux fabricants utilisent le terme très proche de «Camembert fabriqué en Normandie ».

 Les différences : du lait pasteurisé au lieu du lait cru, un affinage raccourci et une fabrication qui n'est soumise à aucune règle...

 

 Ils sont présentés comme les fleurons du terroir, mais quand on y regarde de plus près on découvre que leur appellation est douteuse.

 

 Matières premières importées de l'étranger,
(30 %du lait vient de Chine, 50% de toute l'Europe), Étiquetage souvent mensonger, additifs non précisés, fabrication hors des limites de la région

 ou seuls existent de vagues bureaux de courtiers.

 

 Dans les rayons des hyper et super, il faut vraiment les chercher :

 les vrais Camenbert ont l'estamplille  « Appellation d'Origine Contrôlée »

 et sont spécifiés « au lait cru ».

 

 



L'huile d'olive.


Rare et chère, l'huile d'olive française est certainement le
produit qui compte le plus d'étiquetages frauduleux.

 

 En 2006, seulement 56% des échantillons analysés étaient « conformes » à la réglementation, certaines bouteilles contenant jusqu'à 50% d'huile de tournesol ou présentant une fausse indication d'origine ou de variété d'olive.

 

 Le symbole de la cuisine méditerranéenne ne comptant que 7
appellations d'origine protégée et une AOC « Huile de Provence », de nombreux producteurs jouent en effet sur la confusion en ajoutant sur les étiquettes des paysages évoquant le Sud ou des origines non econnues comme « huile de Provence Côte d'azur ». Sans parler de l'une des fraudes les plus courantes qui consiste à remplacer l'huile d'olive par l'huile de grignons d'olive, un résidu de la pâte d'olives difficile à détecter pour le simple amateur.

 


De plus, la circulation des fruits étant totalement libre en Europe,
des camions entiers d’olives espagnoles ou italiennes arrivent de
préférence de nuit ! dans les moulins à huile provençaux et
languedociens…pour faire de la bonne huile « de chez nous » !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 09:22

 

 

 

 

Ca sent bon la récitation...et qu'elle motivation!

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10 décembre 2011 6 10 /12 /décembre /2011 12:13

auchan.jpg

 

 

 

Des salariés en grève hier matin à l'hypermarché de Petite-Forêt

 


Le mouvement de salariés grévistes a suscité une animation inhabituelle hier matin à l'hypermarché de Petite-Forêt.


La scène était inhabituelle hier matin au magasin Auchan de Petite-Forêt. Plusieurs dizaines de salariés formaient un piquet de grève devant l'alignement des caisses, défilant derrière les drapeaux de leurs organisations syndicales.


Un tract à en-tête de la CGT, de Force Ouvrière et de la CFTC indiquait les revendications de ce mouvement propre à l'hypermarché de Petite-Forêt : une augmentation de salaire de 2,5 %, de meilleures conditions de travail et une prime de Noël de 200 E.


Selon Jean-Paul Delescaut, secrétaire de l'union locale CGT, la direction avait fait signer un avenant au contrat de travail de membres de l'encadrement, pour qu'ils puissent prendre la place aux caisses des salariés grévistes. Une affirmation démentie par le directeur du magasin : « Nous avons de l'encadrement un peu formé qui a pris le relais aux caisses, précisait Philippe Grevendal. Mais je ne vois pas où il est stipulé qu'un chef de rayon ne puisse prendre une caisse.

Les membres de l'encadrement sont habilités à le faire. » Sur les revendications, le directeur renvoyait à la politique salariale du groupe.

Pour « soutenir le pouvoir d'achat » de ses collaborateurs, celui-ci leur accorde une ristourne de 10 % en magasin et à l'occasion du cinquantenaire du groupe, la journée du 6 juillet dernier a été payée triple, « avec la possibilité, si les salariés plaçaient la prime sur leur compte Valauchan, d'un abondement représentant trois fois la somme ».

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