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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 16:17

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Une cinquantaine de salariés d'Auchan ont manifesté hier matin pendant une heure devant l'hypermarché pour réclamer la réouverture de négociations salariales, après un appel national à la grève de la CFDT.


« Ce chiffre n'est pas négligeable. Ils étaient environ 150 à être présents hier  », a estimé Guy Laplatine, délégué syndicat central CFDT, Au coeur de le contestation : les salaires. « Les grilles de salaires sont écrasées », dénonce Olivier Camus, délégué syndical CFDT.

 



« On demande bien plus que le Smic »

« Notre grille de salaires est supérieure à la grille professionnelle », répond François Cathalifaud, responsable de la communication d'Auchan.

L'augmentation du Smic de 2 % est normalement prévue demain. Mais elle suffit pas aux salariés. « Elle ne concerne que les salariés qui sont en dessous du seuil. Et les autres ? », réplique Guy Laplatine.

« On demande plus que le Smic »
, a déclaré Cédric Aucoin, délégué du personnel.


Les différends sur les salaires entre la direction et le personnel ne datent pas d'hier. Cette année, la direction avait pourtant ouvert des négociations salariales, au terme desquelles elle a proposé aux salariés une augmentation de 1.5 %. « Les salariés n'ont pas signé d'accord » , explique le responsable de la communication.

Les membres de la CFDT demandent bien plus : une augmentation de salaires de 4,5 % pour tous.

Actuellement, les salariés touchent un treizième mois, un intéressement et une participation annuelle de l'entreprise. « Le problème, c'est que la prime de participation n'est pas comptabilisée pour la retraite. Mais on paie des impôts dessus », ajoute Cédric Aucoin.

L'autre pomme de discorde, c'est le travail du 1er Mai. « Cette année, il est tombé un dimanche, et on ne l'a pas récupéré. Les autres années, on a pu le faire », précise Guy Laplatine. « Tout ce qu'on demande, c'est que le coût de la vie ne dépasse pas nos salaires », conclut le délégué.

Les salariés espèrent avoir des réponses de la direction après la réunion du comité central de l'entreprise qui s'est tenue hier et qui doit se poursuivre aujourd'hui.

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R
<br /> Un rapport de plus souligne la nocivité économique et sociale dont est porteuse la grande distribution. Depuis de longs mois Folio souligne les dangers réels qu’engendre ce secteur financier<br /> vis-à-vis du contrat social républicain.<br /> <br /> Le rapport publié aujourd’hui montre que la position dominante des grandes centrales d’achat, de la grande distribution, impose ses conditions à l’ensemble du secteur productif, qu’il soit agricole<br /> ou industriel. La baisse des prix à la production, n’est jamais répercutée sur les prix à la consommation.<br /> <br /> En dix ans la part du prix final allant aux producteurs est passée de 45% en 2000 à 36% en 2010. Dans le même temps, la part dévolue à la grande distribution est passée de 39% à 55%.<br /> <br /> Actuellement le prix d’un kilo de cerises est facturé cinq fois plus cher aux consommateurs qu’elle n’a été payée aux producteurs.<br /> <br /> La place prise par la grande distribution, au cœur du système économique et social, est l’outil le plus déstabilisateur du vivre ensemble. Pour s’assurer des marges, de plus en plus importantes,<br /> elle organise la baisse des prix de production ce qui entraîne une baisse des salaires, pour obtenir cela elle se fournit de plus en plus dans les pays à faible coût de main d’œuvre et accélère le<br /> phénomène de délocalisation et amplifie la hausse du chômage.<br /> <br /> Son mode de fonctionnement, en plus des niveaux de marges prohibitifs, assure ses résultats en utilisant l’argent des consommateurs pour spéculer sur les marchés financiers en payant les<br /> producteurs à 90 jours.<br /> <br /> Cette puissance financière, déstabilise le système productif agricole et industriel, tue la concurrence et les commerces de proximité, déséquilibre les territoires et l’outil de destruction du<br /> contrat social, car non content d’étouffer les producteurs, la grand distribution est le début de l’espace du non droit pour l’ensemble de ses salariés.<br /> <br /> Les élus de droite comme de gauche sont hypnotisés par ce miroir aux alouettes. Ils savent, en particulier, que ce système, à tendance totalitaire, loin de créer des emplois en détruit. Dans ce<br /> cadre, il est intéressant de noter, par exemple, que le projet Europa City porté par le groupe Auchan, qui souhaite son implantation à la patte d’oie de Gonesse promet, à terme, la création de 8000<br /> emplois précaires, sous rémunérés et dans le même temps le groupe PSA Peugeot Citroën prévoit la fermeture de 3600 emplois industriels à Aulnay sous bois. Il faut bien être naïf de ne pas voir une<br /> corrélation entre ces deux annoncent, surtout lorsque l’on connaît la nature du projet Europa City, 3600 ouvriers aussi près, voilà qui est dangereux et donc inacceptable pour la finance<br /> mondialisée.<br /> <br /> Depuis de longs mois, ici, nous soulignons la dangerosité sociale, économique commerciale du développement de la grande distribution, nous sommes persuadés qu’ici, au Blanc-Mesnil l’espace<br /> commercial Plein Air aura globalement des retombées négatives, pour l’ensemble des commerces de proximités et une fois la concurrence disparue les Blanc-Mesnilois seront contraints, par la grand<br /> distribution. Le pouvoir d’achat déjà en berne, sera encore plus sacrifié et le solde d’emploi sera négatif une fois la majorité des petits commerces et des moyennes surfaces détruits.<br /> <br /> Depuis de longs mois nous affirmons qu’il faut totalement inverser la donne. Aujourd’hui, cela devient de plus en plus urgent, les salariés et les consommateurs (ce sont les mêmes) doivent se<br /> réapproprier l’ensemble de la chaîne, de la production à la distribution, en mettant au cœur des priorités la qualité des produits, des services, l’emploi et la proximité.<br /> <br /> Pour cela, nous devons produire des nouvelles formes de production et de distribution coopératives. Dans cette dynamique les villes, et plus particulièrement les villes de gauche, se doivent d’être<br /> imaginatives et militantes pour construire une autre voie.<br /> <br /> Nous sommes à la fin d’un cycle politique. Nous sentons confusément les mouvements de transformation qui traversent, de manière horizontale, la société. Parmi eux, des leurres bien sur, mais nous<br /> percevons de nouvelles formes de réflexions et d’actions. Elles sont l’expression d’une prise de conscience de ce nouveau rapport de classe qui exige de nous, d’abandonner les schémas traditionnels<br /> des mobilisations, pour en inventer de nouveaux.<br /> <br /> Nous essayons, avec Folio, d’y apporter notre contribution. Dans ce cadre, nous avons une vision précise du combat que nous devons entreprendre, il faut en finir avec la grande distribution, cet<br /> outil exclusivement formaté, pour alimenter en cash la machine à spéculer, pour réduire les libertés, pour accroître les inégalités.<br /> <br /> <br />
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